Putsch de GDF-Suez à la tête d'Electrabel

Par L'Echo (Bruxelles)  |   |  270  mots
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Selon le journal bruxellois l'Echo, Gérard Mestrallet et Jean-François Cirelli, les deux dirigenats de GDF-Suez, seraient nommés à la tête de leur filiale belge Electrabel.

Petite révolution au sommet d'Electrabel. D'après les informations du journal l'Echo (Bruxelles), le conseil d'administration de GDF Suez va nommer vendredi Jean-François Cirelli au poste d'administrateur délégué de sa filiale Electrabel. Gérard Mestrallet, lui, débarque comme président. Les deux hommes forts de GDF Suez vont se partager le pouvoir et accentuer l'emprise de Paris sur la filiale belge. Et même si Sophie Dutordoir reste à son poste de directrice opérationnelle d'Electrabel Belgique (elle est aussi en charge des activités gaz et électricité dans le Benelux en en Allemagne), c'est la première fois qu'un Français en occupera les fonctions exécutives dans l'entreprise belge.

Cette nouvelle étape, que certains analysent déjà comme un putsch orchestré depuis le quartier général parisien, reflète une évolution naturelle ? mais hautement symbolique ? dans l'intégration au sein du groupe des composantes belges souvent perçues depuis le siège français comme représentant un "état dans l'état". Or, si Electrabel reste aujourd'hui sur papier le fief historique du groupe, son poids au sein de la galaxie GDF Suez s'est réduit ces dernières années. La coupole juridique "Electrabel" qui intègre les activités belges, est la pièce maîtresse de GDF Suez qui règne sur toute l'électricité du groupe, et donc sur les participations internationales de GDF Suez comme International Power. Si des Belges restent présents à plusieurs postes clés, il est manifeste que leur poids s'érode.

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