Sparkling Capital dépose son offre de reprise des centrales de l'ex-Charbonnage de France

La société Sparkling Capital a annoncé ce mercredi avoir déposé auprès d'E.ON une offre de reprise de quatre centrales de l'ex-Charbonnage de France. E.ON France avait annoncé vouloir fermer ses cinq centrales en janvier 2013.
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Michèle Assouline ira jusqu'au bout de son défi. Elle a officialisé ce mercredi son offre de reprise des centrales à charbon détenues par l'allemand E.ON et menacées de fermeture en janvier 2013. En mai, la jeune entrepreneuse avait joué les troubles fêtes en s'invitant à la dernière minute avec une offre de rachat. L'offre de reprise de Sparkling Capital concerne quatre unités sur les cinq actuellement détenues par E.ON en France : deux unités d'Emile Huchet (Saint-Avold, Moselle), celle de Hornaing (Nord) et celle de Lucy (Montceau-les-Mines, Saône-et-Loire).

Dans un communiqué, Sparkling Capital, fondé par la jeune entrepreneuse, précise que l'offre est un "projet industriel en partenariat avec EDF". Michèle Assouline prévoit d'ailleurs un investissement de 365 millions. L'entrepreneuse ajoute que "l'intégrité des emplois menacés" seront préservés. Une manière de rassurer les syndicats, qui avait déclaré refuser toutes "ventes à la découpe et un dumping social". Sparkling Capital, branche du française du groupe Sparkling, justifie sa décision en ayant "la conviction" de l'utilité des centrales "dans le contexte énergétique actuel français compte tenu du déficit d'outils de production d'électricité en semi-base et en pointe".

Les syndicats partagés sur l'offre de Sparkling Capital

A l'époque, E .ON France avait fait preuve de beaucoup de circonspection à propos de l'offre de Michèle Assouline. Les réactions des syndicats étaient, elles, plus partagées. "Si E.ON veut fermer, il faut d'abord chercher un repreneur. On a vu avec la cokerie de Carling à quoi menaient les tergiversations, à la fermeture !", avait estimé Jean-Pierre Damm pour FO. La CGT affichait certaines réserves. "Difficile de se faire une opinion sur cette offre. On n'a pas le droit de rencontrer Mme Assouline. Mais on refusera une vente à la découpe et un dumping social", prévennait Loïc Delpech, délégué CGT. "Comment pourraient cohabiter des salariés d'entreprises différentes sur certains sites comme celui de Saint Avold en Lorraine où des centrales à gaz, qui resteraient chez EON, jouxtent des tranches charbon ?

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Commentaire 1
à écrit le 05/07/2012 à 9:00
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Eh Paupaul faut relire ton article avant de le publier, y a plein de coquilles. Pas tres serieux tout ca.

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