Arnaud Montebourg : "Le nucléaire offre un avantage compétitif" à l'industrie française

Par latribune.fr  |   |  224  mots
Arnaud Montebourg l'affirme à l'agence Bloomberg: il n'y aura pas d'autre fermeture de réacteur nucléaire après celui de Fessenheim.

La France ne peut pas se passer du nucléaire pour le moment. C'est, en substance, ce qu'a affirmé Arnaud Montebourg dans un entretien accordé à l'agence Bloomberg et publiée ce mardi. Le ministre du Redressement productif indique qu'il n'y aura pas autre fermeture de réacteur nucléaire après celui de Fessenheim, prévue en 2016. A ce propos, il s'est montré catégorique. 

"Ma réponse est claire (...) ce n'est pas notre stratégie. "

Le ministre a pointé la nécessité pour la France de conserver ce qu'il considère comme un "avantage compétitif pour la performance de la base industrielle française." 

Le mauvais exemple allemand

Dans un argument a contrario il a en outre pris en exemple la stratégie de la première économie européenne: 

"Les Allemands qui ont abandonné le nucléaire sont aujourd'hui forcés de rouvrir les centrales à charbon et ils sont désormais les plus gros pollueurs d'Europe. 

Lors de la seconde conférence gouvernementale, en septembre, le chef de l'Etat avait affirmé que l'Etat devait être "garant de la mise en œuvre de la stratégie énergétique de notre pays".  La stratégie en question, il l'a promis pendant sa campagne pour l'Elysée, consiste à réduire de 75% la part du nucléaire dans l'énergie utilisée en France d'ici 2025.