Energies renouvelables : ENI va investir un milliard d'euros en trois ans

Le géant pétrolier italien a annoncé jeudi sa décision d'investir un milliard d'euros en trois ans dans les énergies renouvelables. Des projets doivent être lancés en Italie, en Egypte et au Pakistan.
Le groupe, présent surtout dans la production de pétrole et de gaz, a indiqué qu'il allait "inaugurer un modèle unique d'intégration entre (son) activité traditionnelle et la production d'énergies renouvelables".

L'italien Eni poursuit sa stratégie de diversification. Lors de l'assemblée générale des actionnaires du groupe ce jeudi, Claudio Descalzi, le directeur général a indiqué que "dans les trois prochaines années, les investissements (NDLR : en énergies renouvelables) s'élèveront à 500 millions d'euros dans les activités et le développement de projets et 500 millions d'autres dans la recherche, soit un total d'un milliard d'euros". Il a également rappelé que "environ 500 millions d'euros ces trois dernières années" avaient été investis en particulier dans le solaire.

Les premiers projets du groupe pétrolier seront réalisés en Italie, au Pakistan et en Egypte, près d'infrastructures du groupe déjà existantes afin "d'avoir le plus de synergies industrielles, logistiques, contractuelles et commerciales avec (les) activités traditionnelles", indique le groupe. "Ces projets permettront aussi à des zones industrielles abandonnées de revivre", insiste la direction.

Vaste chantier en Italie

En Italie, le projet sera mené dans six régions (Ligurie, Sardaigne, Sicile, Calabre, Pouilles et Basilicate), pour une capacité de quelque 220 mégawatts d'ici 2022, via essentiellement l'énergie solaire. L'investissement est évalué entre 200 et 250 millions d'euros. Les centrales à gaz existantes d'Eni seront utilisées parallèlement pour faire face aux fluctuations dans la production d'énergie solaire.

Au Pakistan, Eni ouvrira d'ici fin 2017 une centrale solaire de 50 mégawatts près du champ gazier de Kadanwari, tandis qu'en Egypte il en lancera une près du champ de Belaiym, avec une capacité pouvant aller jusqu'à 150 mégawatts.

Enel, l'autre groupe italien, a déjà confirmé son virage vert

Eni a expliqué que ces projets s'inscrivaient dans le cadre de son engagement à participer à la lutte contre le changement climatique. Lors de l'AG, M. Descalzi a tenu à préciser qu'il s'agissait d'"un business model complètement différent de celui d'Enel", l'autre géant italien.

Depuis 2014, le géant italien de l'énergie Enel s'est lancé dans une nouvelle stratégie axée sur les énergies renouvelables. Le groupe, qui s'est engagé à être neutre en CO2 d'ici 2050, a ainsi intégré en son sein sa filiale active dans le domaine de l'énergie éolienne, solaire, hydroélectrique et décidé de fermer peu à peu ses centrales à énergie fossile.

 (Avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 12/05/2016 à 22:50
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PLUS VITE LES ENERGIES NOUVELLES SERONT MIE EN PRATIQUE PLUS VITE LE CLIMAT SERAS REEQUILBRE? TROP DE DEGAT VOIR CANADA AVEC LA SECHERESSE?ET INONDATION EN FRANCE VITE VITE VITE???

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