Hydrogène : "La France a de quoi rivaliser avec la Chine", Agnès Pannier Runacher

Délaissé il y a encore peu, l'hydrogène est aujourd'hui présenté comme un axe majeur de la réindustrialisation et de la relance en France. Le gouvernement va y consacrer 7 milliards d'euros sur dix ans et met déjà en musique sa nouvelle partition alors que la compétition internationale s'intensifie. Deux sites pilotes ont été sélectionnés et, à l'échelle européenne, un "Airbus de l'hydrogène" pourrait voir le jour dès 2021. Objectif : développer rapidement des gigafactory d'électrolyseurs. Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l'Industrie, livre les détails de cette feuille de route.
(Crédits : Gézelin GREE, ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance)

LA TRIBUNE: Presque deux ans et demi après le lancement du plan Hulot doté de 100 millions d'euros, pourquoi avoir attendu le plan de relance pour débloquer 7 milliards d'euros et faire émerger une filière de l'hydrogène vert ?

AGNES PANNIER-RUNACHER: L'hydrogène constitue à la fois un enjeu de souveraineté technologique et d'indépendance énergétique, de même qu'il est une brique indispensable à la transition énergétique. Il est un must-have, si j'ose dire, en termes de mobilité - trains, avions, bateaux, engins de travaux publics, machines agricoles - et en matière de décarbonation de l'industrie.

C'est pour cela que l'hydrogène a été identifié dans le plan Hulot et a été un axe important de travail dans la préparation du Pacte productif piloté par Bruno Le Maire et qui, rappelez-vous, devait être présenté en avril 2020. C'est pourquoi cette brique s'est naturellement retrouvée intégrée au plan de relance. Le Conseil de l'innovation l'a en outre mis en avant comme un marché clé sur lequel la France devait rapidement se positionner, et l'Europe en a fait un de ses chantiers de valeurs stratégiques.

Il n'empêche qu'aujourd'hui 95% de l'hydrogène produit dans le monde est gris. Comment allez-vous vous assurer que "le vôtre" sera bien vert ?

A. P-R : L'hydrogène décarboné repose sur l'eau et sur l'électricité issue des énergies renouvelables, mais aussi du nucléaire. Pour nous approcher de la neutralité carbone et lutter contre les gaz à effet de serre, nous devons mobiliser toutes les sources d'énergie qui présentent un bilan carbone meilleur que celui des hydrocarbures.

Sachant que l'hydrogène décarboné est pour l'instant trois à quatre  fois plus cher à produire que l'hydrogène gris (de 4,5 voire 6 euros le kilo contre 1,5 euro) nous apportons un soutien public et investissons dans la R&D pour développer des solutions compétitives. Il s'agit également de favoriser la montée en volume pour amortir les coûts grâce aux économies d'échelle.

C'est toute la philosophie du plan de relance présenté par le gouvernement, tout en développant une brique technologique s'appuyant sur l'existant. Pour ne citer qu'eux, McPhy fabrique des électrolyseurs ; Faurecia des réservoirs ; Safra, Iveco, PSA, Michelin des équipements et véhicules ; sans compter les multiples start-up françaises. Mais cet écosystème n'est pas encore suffisamment solidifié pour constituer une offre puissante et jouer à l'échelle européenne et internationale.

Votre stratégie s'appuie, vous venez de le rappeler, sur le nucléaire, dont le poids dans le mix énergétique est pourtant amené à baisser au cours des prochaines années...

A. P-R : Le gouvernement veut effectivement réduire la part du nucléaire tout en diversifiant son mix énergétique qui restera très peu émetteur en carbone. Le nucléaire restera une composante importante de notre approvisionnement énergétique, en assurant toujours 50 % de l'électricité produite en France en 2035. Les chiffres témoignent de l'intérêt de cette source de production : un kilo d'hydrogène produit à partir d'électricité décarbonée équivaut à émettre un kilo de dioxyde de carbone si l'on considère l'ensemble du cycle de vie. A l'inverse, un kilo d'hydrogène gris conçu via vaporeformage, revient à relâcher 10 kilos de CO2 dans l'atmosphère ; s'il est fabriqué à partir d'électricité carbonée, avec du gaz naturel par exemple, c'est encore pire : plus de 25 kilos de CO2 par kilo d'hydrogène fabriqué.

Plus généralement, quelles sont les grandes priorités de ce plan à dix ans ?

A. P-R : La première étape consiste à s'attaquer à la décarbonation de l'industrie, de loin le premier consommateur d'hydrogène, en remplaçant l'hydrogène gris par de l'hydrogène décarboné. Cet objectif nécessite de soutenir la production d'électrolyseurs produits en France pour changer d'échelle et diminuer les coûts. Nous nous fixons ainsi l'objectif de 6,5 GW d'électrolyseurs installés en 2030.

La deuxième étape vise à valoriser l'hydrogène décarboné dans la mobilité, et tout particulièrement dans les transports lourds (routier, ferroviaire, fluvial et aérien) pour lesquels le poids, l'encombrement et l'énergie embarquée des batteries restent pénalisants. Une mise en service du premier TER à hydrogène est prévue pour 2025 et le Conseil pour la recherche aéronautique et civile (Corac) a d'ores et déjà débloqué 1,5 milliard de crédits dont une partie sera consacrée à l'accélération de la recherche sur l'avion à hydrogène, prévu pour 2035. L'utilisation de l'hydrogène pour les véhicules légers, et donc des particuliers, reste envisageable, mais à un horizon beaucoup plus lointain.

Nos priorités avec Bruno Le Maire et Barbara Pompili visent aussi à structurer la R&D et à soutenir l'innovation pour les futures technologies de l'hydrogène (piles, réservoirs, matériaux, etc.). En parallèle, nous prévoyons de sélectionner deux ou trois sites industriels pilotes pour avoir rapidement des preuves de concept.

Justement, quels secteurs industriels voulez-vous décarboner en priorité ?

A. P-R : La métallurgie, la chimie et le ciment sont trois industries où le potentiel de décarbonation est important. L'idée est de sélectionner des entreprises pour éprouver les solutions, les industrialiser puis les diffuser au sein d'une filière. L'enjeu est de faire école. Nous avons déjà identifié un certain nombre de sites pilotes et allons y consacrer au total 1,2 milliard d'euros d'ici à 2022, dans le cadre du volet décarbonation de l'industrie du plan France Relance. Parmi ces sites, figurent Aluminium Dunkerque et l'aciérie d'ArcelorMittal à Dunkerque (Nord). Nous échangeons aussi avec Hynamics, la filiale d'EDF pour l'hydrogène, qui travaille notamment avec le cimentier Vicat. Pour sélectionner les premiers cas d'usage dans l'industrie, nous allons identifier les sites les plus émetteurs de carbone, déterminer l'origine de ces émissions et calculer le coût de la solution d'hydrogène vert rapporté à la tonne de carbone évitée. D'autres critères seront pris en compte, comme la zone d'implantation du site et le caractère innovant de la technologie.

Comment allez-vous calculer le coût de l'hydrogène vert rapporté à la tonne de carbone évitée ?

A. P-R : C'est l'objet de la deuxième phase de notre plan. Pour 2023, nous préparons la compensation du delta entre le coût de l'énergie carbonée - hydrogène gris inclus - et le coût de l'hydrogène vert. Ce dernier restera toujours plus coûteux si la tonne de CO2 évitée n'est pas valorisée à un prix normatif. Le signal de la tonne carbone évitée va nous permettre de construire une rationalité et de nous inscrire dans le sens de l'histoire. Cette normalisation va prendre de l'importance. En l'état actuel, l'hydrogène vert est rentable à 150 euros la tonne de carbone évitée environ.

Comment expliquez-vous d'autre part que les conseils régionaux aient devancé l'Etat dans le développement de cette énergie ?

A. P-R : Les régions sont pionnières mais peuvent avoir des hésitations lorsqu'il s'agit de conclure compte tenu de la prise de risque que cela peut représenter. Avec notre plan, elles peuvent répondre à un appel à projets de 275 millions d'euros que nous venons de lancer et qui porte sur les "hubs territoriaux", c'est-à-dire le déploiement, par des consortiums réunissant des collectivités et des industriels, d'écosystèmes regroupant différents usagers pour favoriser au maximum des économies d'échelle. Ils courent sur plusieurs années et se dérouleront jusqu'à épuisement des enveloppes, avec trois relèves pour poser les jalons : 17 décembre 2020, 16 mars et 14 septembre 2021. J'ajoute que dès janvier dernier, nous avons lancé un appel à projet "aide à l'émergence de la mobilité hydrogène dans le secteur ferroviaire" avec 22 millions d'euros sur la table pour financer les surcoûts liés à ces opérations.

Où en sont les négociations avec l'Allemagne et la Commission européenne pour mettre en place un "important projet d'intérêt européen commun" (IPCEI - important projet of common european interest, NDLR), qui permettra de déroger aux règles de marché pour soutenir la filière ?

A. P-R : Nous avons obtenu d'importantes avancées ces dernières semaines, notamment en coordination avec l'Allemagne. Le 13 octobre dernier, une visioconférence a été organisée entre le Président de la République Emmanuel Macron, la Chancelière Angela Merkel, la Présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen, le Commissaire européen Thierry Breton ainsi que les Ministres de l'Economie allemand et français, Peter Altmaier et Bruno Le Maire. Ils ont réuni des chefs d'entreprises industrielles européennes pour définir des mesures pour renforcer le développement de technologies d'avenir en Europe et réduire notre dépendance. Sur l'hydrogène, l'objectif est de lancer un « PIIEC » (projet important d'intérêt européen commun) d'ici la fin 2021, de la même manière que nous avons réussi à construire collectivement l'Airbus des batteries. Ce cadre nous permettra d'investir massivement dans le développement et l'industrialisation de quelques projets emblématiques, comme des gigafactory d'électrolyseurs.

Comment la France peut-elle rivaliser avec la Chine qui émerge comme un concurrent de poids et où les économies d'échelle ont plus de potentiel ?

A. P-R : En matière de R&D, nous avons de quoi rivaliser avec la Chine, tant au niveau des nouvelles technologies que de la maîtrise de l'ingénierie. Nous n'avons pas à rougir de ce point de vue-là. Il ne faut pas oublier qu'une partie des développements chinois reposent sur le savoir-faire d'industriels français implantés là-bas. Par ailleurs, une initiative comme l'IPCEI dédié à l'hydrogène vise justement à renforcer notre puissance de frappe économique, en s'appuyant sur la force du collectif européen pour s'imposer à l'international.

Ce plan, doit générer entre 50 000 et 150 000 emplois directs et indirects en France. Pouvez-vous nous en dire plus ? Est-ce une création nette ?

A. P-R : En effet, environ 100.000 emplois devraient être créés à horizon 2030, grâce aux 2,2 milliards d'euros débloqués d'ici à 2022 et aux 5 milliards supplémentaires d'ici à 2030. Ces emplois seront créés dans la R&D, l'ingénierie, l'industrie, et plus largement dans les activités de fabrication de produits qui embarquent des solutions d'hydrogène. Nous n'avons pas encore fait l'exercice des plus et des moins, mais les activités liées aux hydrocarbures, qui seraient en recul, sont pour leur majorité situées hors de France.

McPhy, Areva H2Gen qui vient d'être racheté par GTT, PowiDian, Lhyfe... La France compte déjà plusieurs pépites technologiques dans le domaine. Comment en faire des champions mondiaux ?

A. P-R : J'ai une conviction: il faut développer cet écosystème pour qu'il change d'échelle. Ce développement passe par nos dispositifs de soutien à la R&D et à l'industrialisation, mais aussi par l'élargissement du marché de manière à ce que ces acteurs innovants puissent prendre des parts de marché. En d'autres termes, il faut leur donner des nutriments. En matière de financement, les entreprises de la transition écologique sont regardées aujourd'hui comme une opportunité d'investissement par de nombreux fonds. Quelques-uns commencent à se spécialiser mais cela ne représente pas encore des montants gigantesques. Je crois en revanche à une appropriation progressive de ce sujet par l'ensemble de l'écosystème du financement, que ce soient les banques, les fonds de capital-investissement ou les fonds de dette.

Vous avez annoncé à l'Assemblée nationale la création prochaine d'un comité national de l'hydrogène. Quand verra-t-il le jour et quel sera son rôle ?

A. P-R : Il verra le jour d'ici la fin de l'année et réunira les différentes parties prenantes. Il sera donc composé des industriels utilisateurs d'hydrogène et d'industriels offreurs de solutions.  Les régions seront aussi représentées, de même que les syndicats et le monde de la recherche.

Il sera hébergé au sein du Conseil national de l'industrie (CNI) qui pilote aujourd'hui 18 filières industrielles, dont beaucoup comptent des entreprises clientes ou offreuses de solutions d'hydrogène. Il aura pour mission de suivre la mise en œuvre du plan hydrogène. Il suivra notamment l'état d'avancement des investissements et s'assurera de la réalisation industrielle.

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Commentaires 39
à écrit le 19/12/2020 à 8:45
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Si l'hydrogène était la panacée et sans danger, pourquoi ne pas faire fonctionner les chaudières de nos habitations avec ? Ça coûterai moins cher et serai moins polluant que de refaire l'isolation de toutes les maisons (Isolant à base de produits trè...

à écrit le 09/11/2020 à 9:47
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Le bon sens ne prédomine pas !

à écrit le 06/11/2020 à 21:22
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Hydrogene liquide: seulement une quatrieme de l'energie du kerosene par litre volumetrique, stockage a -253 deg C (pratiquement zero absolu) (citernes cryogeniques donc) et 40% de l'energie contenu consomme pour le compresser et liquefier au tout pre...

à écrit le 25/10/2020 à 14:01
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Problème : c'est l'inénarrable Panier Ruineàscier de la secte ultralibérale LREM/Modem qui le dit...

à écrit le 25/10/2020 à 13:20
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Une image rassurante ! Bon hé oh ça va hein, on a le droit de rigoler quand même hein...

à écrit le 25/10/2020 à 10:51
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Dans les sushis aussi on est bon ! Hein ? ouais je sais c'est plutot le japon mais vu d'ici c'est un peu pareil (thierry Groland si tu nous lis...)

à écrit le 25/10/2020 à 5:43
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Le zeppelin a fait des morts notamment à cause de l'enveloppe et non de l'hydrogène qui fait une flamme verticale à une vitesse de 70 km/h (voir les rapports étayés sur le sujet désormais bien connu). Il est moins dangereux que le gaz qui n'a pas cet...

le 26/10/2020 à 8:13
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"'efficacité est la plus élevé compte tenu de la forte récupération d'énergie au freinage (plus de 80%)," La meilleure façon d'avancer est donc de freiner.... En conditions réelles un véhicule hybride est marginalement plus économique (consommation...

à écrit le 24/10/2020 à 21:48
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Produire de l'hydrogène par électrolyse de l'eau, puis utiliser cet hydrogène dans une pile à combustible pour produire de l'électricité ressemble à une giga usine à gaz à la façon bien française.

le 26/10/2020 à 11:39
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Surtout si on considère que environ 50 % de l’électricité utilisé pour produire l'hydrogène sera perdu.

à écrit le 24/10/2020 à 20:13
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L'hydrogène n'est pas une énergie primaire. Elle a donc un TRE inférieur à 1. Produire de l'hydrogène, c'est faire de la décroissance puisque notre PIB dépend de l'énergie disponible. C'est un choix, pas sûr que tout le monde en aie envie. Notre pays...

le 25/10/2020 à 10:54
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VOus croyez que l'énergie électrique qui vous fournis du chauffage (sic) est une énergie directement issue de l'atome ? Au mieux rendement de 0.4 les turbines à vapeur... sans compter les pertes en ligne... bienvenu dans le monde réel.

le 19/11/2020 à 16:36
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Cher Hachille je pense que vous confondez facteur de charge et rendement de Carnot. En l'état des connaissances l'H2 est un mythe en tant qu'énergie de masse.

à écrit le 24/10/2020 à 15:54
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Hydrogene.. Le probleme est que H2 est inflammable, volatile et explosif. Voir l'accident du zeppelin Hindenburg en 1937, 35 morts. Il faudrait trouver un additif pour rendre ce gaz passif, inerte. Malheureusement, on ne l'a pas trouve, depuis 1937...

le 25/10/2020 à 4:56
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Vous croyez que le gpl n’est pas dangereux ? Ni même l essence ? Le zeppelin était un dirigeable gonflé à l hydrogène sans protection. Ce n est pas comparable avec un réservoir sous pression contrôlée

à écrit le 24/10/2020 à 9:51
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"Le titre", ou l'art du bavardage, au fait ou en est l'EPR madame la Ministre de l'industrie?

à écrit le 24/10/2020 à 9:32
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Quand on voit comment elle a géré les masques pendant la crise, elle n'est pas crédible, comme beaucoup d'ailleurs...

à écrit le 24/10/2020 à 7:17
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Le prix des panneaux solaires a baissé pourquoi pas le prix de l’hydrogène vert ? Je soutiens ce projet, car c’est la meilleure alternative aux énergies intermittentes . Stocker l énergie solaire ou éolienne en générant de l hydrogène, cela permet d...

à écrit le 24/10/2020 à 5:05
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APR, la voix de son maitre. L'hydrogene n'est pas mature d'un point de vue production. Meme en Chine on continue d'hesiter, en France on fonce.

à écrit le 23/10/2020 à 23:41
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Et sur le nucléaire au Thorium ? Où en est on ?

le 19/12/2020 à 16:37
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Déjà que la france a enterré Superphenix, alors le thorium, n'en parlons même pas... Les chinois travaillent pourtant sur cette technologie en ce moment.

à écrit le 23/10/2020 à 15:15
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Aujourd'hui fabriquer 1kg d'#hydrogène émet de l'ordre de 10kg de C02. La production d'hydrogène représente déjà 3% des émissions Drapeau de la France de C02. N'est-il pas plus urgent de décarboner l'hydrogène que de lui créer de nouveaux usages d...

à écrit le 23/10/2020 à 13:23
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On peut toujours rêver.

à écrit le 23/10/2020 à 13:02
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Déjà que l'UE est incapable de rivaliser avec la chine, on se demande bien ce que pourrait faire une de ses vulgaires provinces. LE RU lui le pourra certainement et dans pas si longtemps que ça.

à écrit le 23/10/2020 à 12:42
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pauvre secrétaire, toujours dans le délire et dans le déni. Depuis qu'elle s'occupe avec son chef l'ineffable lemaire, combien de boîtes liquidées? combien de chômeurs en plus? combien de croissance en moins? combien de déficit de la balance des paie...

le 23/10/2020 à 13:30
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Espérons qu'elle sera moins mauvaise en Technique qu'en économie. J'arrête de réver.

à écrit le 23/10/2020 à 11:22
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L'hydrogène n'est pas l'avenir. La technologie existe depuis des décennies et n'est pas nouvelle. Elle a déjà été testé il y a plusieurs décennies aussi, mais sans résultats concluants. Les pertes sont beaucoup trop importantes, plus que 50-60 % et ...

le 23/10/2020 à 13:31
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Le problème cher Toto est que pour l'instant les batteries ne sont pas non plus une solution viable.

le 23/10/2020 à 21:32
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Vous serez absent quand l' hydrogènes va décoller et c' est ce qui compte. Heureusement d' autres entendent bien ne pas rater le coche d' une techno d' ores-et-déjà parfaitement fonctionnelle ...

le 24/10/2020 à 13:36
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Toto est en concurrence avec les savants ...

le 16/12/2020 à 9:53
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C'est curieux comme peu de gens comprennent que l'hydrogene n'est pas l'energie primaire, mais un stockage ou un vecteur. Évidemment pas besoin de batteries de stockage derrière l'hydrogène....

à écrit le 23/10/2020 à 10:29
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et n'oubliez pas les bio carburants qui permettent aujourd'hui aux céréaliers de survivre...

à écrit le 23/10/2020 à 9:38
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les belles paroles ne suffisent pas pour exister ! a beau parler n ont cure de bien faire

à écrit le 23/10/2020 à 9:37
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L'hydrogène est une partie de la solution. La vraie solution passe par une réduction drastique des transports, du déplacement en masse des personnes et des biens.

à écrit le 23/10/2020 à 9:31
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"pourquoi avoir attendu le plan de relance pour débloquer 7 milliards d'euros et faire émerger une filière de l'hydrogène vert ?" Réponse: "Heu ben c'est parce qu'il nous faut du temps pour réfléchir à nous autres hein !" Si si lisez bien...

à écrit le 23/10/2020 à 9:29
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Sans un alliance EDF nucléaire + Air Liquide, ce programme est une foutaise

le 15/12/2020 à 14:35
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EDF étant en cours de démantèlement (merci Macron !) l'alliance est mal barrée....

à écrit le 23/10/2020 à 8:58
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Typique discours de politique déconnectée des réalités physiques. On va droit dans le mur en appuyant dans l'accelerateur: les startups ne changeront pas les lois de la physique. La densité énergétique des énergies cela existe et elles sont loin, t...

le 15/12/2020 à 14:39
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Ne parlez pas de startups dans une telle stratégie de politique industrielle... Les startups, c'est pour les bricolages genre Tousanticovid.... Ces stratégies ne peuvent être mises en oeuvre que par des grands groupes en partie ou totalement national...

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