Nucléaire : "Il faudrait 50 EPR d'ici à 2060, un scénario 100% renouvelables n'est pas réaliste" (André Merlin, fondateur de RTE)

EXCLUSIF. A moins de deux mois du premier tour de l’élection présidentielle et alors que les questions énergétiques agitent plus que jamais le débat public, le fondateur et premier président du gestionnaire du réseau national de transport d'électricité RTE, livre à La Tribune son analyse de la politique menée par l’exécutif en la matière. Et fustige notamment la décision du gouvernement de relever le quota d’électricité qu’EDF devra vendre à prix bradés en 2022 à ses concurrents afin de limiter la flambée des tarifs. Plus surprenant, il se montre très critique au sujet des scénarios « Futurs Energétiques 2050 » présentés en octobre dernier par RTE, sur lesquels s’appuient notamment Emmanuel Macron mais aussi d’autres candidats à l’Elysée. Il estime notamment que le scénario 100% énergies renouvelables « n'est pas réaliste en l'état de nos connaissances » et que « RTE a été incité » à l'élaborer et « orienté pour des raisons politiques ».
(Crédits : André Merlin)

LA TRIBUNE - Il y a quelques jours, le Conseil supérieur de l'énergie (CSE) a rendu un avis défavorable sur la décision du gouvernement d'augmenter le volume d'électricité qu'EDF devra vendre à prix cassés à ses concurrents en 2022 afin de faire face à la flambée des prix de l'énergie. De son côté, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a défendu cette mesure, son président Jean-François Carenco laissant entendre qu'EDF aurait, sans ce dispositif, bénéficié d'un important effet d'aubaine. Qu'en pensez-vous ?

ANDRÉ MERLIN - D'abord, le fait que le CSE s'oppose à une décision du gouvernement est absolument exceptionnel. Mais personnellement, j'irais encore plus loin : au-delà de ce relèvement du plafond pour 2022, je considère que ce dispositif de vente par EDF d'une partie de sa production à prix bradés constitue, à l'origine, une fausse bonne idée pour accroître la concurrence et faire baisser les prix pour les consommateurs. En quelques mots, on parle là de l'Accès régulé à l'électricité nucléaire historique (ARENH), qui est l'obligation faite à l'opérateur historique de vendre à « prix coûtant » 100 milliards de kWh d'énergie nucléaire à ses concurrents chaque année, soit autant que ces derniers n'auront pas à acheter sur le marché dérégulé de l'électricité. Proposé en 2009 par l'administration française, ce mécanisme apparaissait à l'époque comme un moyen d'accroître le nombre de fournisseurs, étant donné qu'EDF se trouvait en position dominante.

J'avais alors émis des réserves : dans un marché qui fonctionne à l'échelle européenne, il était clair que ce dispositif dérogeait aux règles de la concurrence. Pourtant, dès 2010, le gouvernement l'a introduit dans la loi NOME. Mais il a fallu deux ans pour que la Direction générale de la concurrence de la Commission européenne donne son feu vert. Sans doute l'a-t-elle fait pour multiplier le nombre d'acteurs sur le marché français. Sur ce point, force est de constater que cela a fonctionné : près de 80 fournisseurs d'électricité opèrent actuellement en France. Or, en 2010, on ne trouvait, aux côtés d'EDF, que GDF Suez et quelques opérateurs étrangers, comme Eni ou Iberdrola.

Lire aussi 9 mnQuel sera vraiment l'impact du relèvement du plafond de l'ARENH sur les consommateurs ?

Mais aujourd'hui, on s'aperçoit que la plupart des nouveaux acteurs n'ont pas investi dans des actifs de production, ou n'ont pas lié de contrats avec des producteurs d'électricité, contrairement à ce qui leur était demandé. On se retrouve donc avec une multitude de simples fournisseurs, qui achètent et revendent. Si l'ARENH n'existait pas, ils seraient donc totalement soumis aux lois du marché, dont les cours fluctuent énormément. Mais grâce à l'électricité nucléaire qui leur est cédée chaque année, ils ont pu s'engager vis-à-vis de leurs clients sur des contrats à prix fixes, dans beaucoup de cas sur trois ans ou plus. Ce sont donc de simples traders.

Avec l'explosion soudaine du prix de l'électricité, forcément, ils se trouvent en difficulté. Quelques-uns ont fait faillite, et tous ou presque ont demandé un appui aux pouvoirs publics. Lesquels sont donc intervenus en imposant à EDF de leur fournir non pas 100, mais 120 milliards de kWh cette année, à un tarif toujours inférieur à celui du prix de revient du nucléaire. Mais alors qu'EDF avait déjà vendu l'ensemble de sa production pour 2022 à la fin de l'année dernière, l'entreprise devra racheter sur les marchés la quantité qu'elle cédera  à prix coûtant à ses concurrents, au moment même où les cours explosent. Cela va forcément lui coûter très cher : le groupe considère que la charge financière pèsera pour plusieurs milliards d'euros sur l'année en cours. C'est une situation assez choquante, d'où la réaction véhémente du personnel et d'anciens cadres dirigeants d'EDF. Et si l'on veut parler d'effet d'aubaine, il faut plutôt viser ses grands concurrents, comme Engie, Total, Eni et Iberdrola. Car ceux-ci récupèrent à prix bradés une partie de l'électricité nucléaire d'EDF, sans aucune contrepartie.

Lire aussi 7 mnÉlectricité : l'exécutif accuse EDF de gonfler l'impact du contrôle des prix, le groupe dément

Quelle alternative proposez-vous ?

Dès 2008, j'ai été nommé conseiller spécial du commissaire européen à l'énergie et de la commissaire à la concurrence, laquelle m'a demandé de jouer le rôle de médiateur, en accord avec le Premier ministre français, afin de finaliser un contrat à long terme négocié entre EDF et ses grands clients industriels. Après de longues discussions entre le service de la concurrence, EDF et l'association des grands clients électro-intensifs, nous avons obtenu un accord pour un contrat de vingt ans de la part de Bruxelles. C'était une première. Baptisé Exeltium, ce contrat est toujours en vigueur aujourd'hui, et permet d'offrir une visibilité à la fois aux groupes concernés et à EDF, et donc in fine, de participer à stabiliser les prix.

Pour moi, c'est dans ce genre de dispositif que se trouve la solution. Et je souhaite même aller plus loin : je considère qu'il faudrait mettre en place une forme de contrat à long terme entre EDF et ses concurrents, les fournisseurs alternatifs, au même titre qu'avec les électro-intensifs. A l'époque, je n'ai pas été suivi, mais aujourd'hui, les anciens cadres dirigeants d'EDF eux-mêmes proposent ce genre de mécanisme. Et pour cause, cela permettrait de maintenir un nombre élevé d'acteurs opérant sur le marché français, tout en posant des conditions qui paraissent plus conformes aux règles de la concurrence.

Concrètement, au travers de ces ententes, il y aurait un accord commercial clair et encadré sur les financements réalisés ou à réaliser par ces opérateurs. Aujourd'hui, ces derniers peuvent choisir chaque année de bénéficier ou non de l'ARENH, en fonction des prix plus ou moins élevés sur le marché. Il faut en finir avec cette asymétrie et cette logique de court terme. D'autant que cela permettrait de leur éviter d'être tributaire de la hausse ou de la baisse des cours. L'ARENH s'achève en 2025 et c'est l'occasion de rebattre les cartes.

Une autre possibilité, serait que les opérateurs les plus importants et qui disposent de moyens de production, comme Total ou Engie, puissent co-investir dans des projets de réacteurs nucléaires en France. Engie possède déjà des actifs nucléaires en Belgique, et Total en a les moyens. C'est donc une possibilité, à condition que des contrats encadrent cela en bonne et due forme.

Mais le consommateur y gagnerait-il vraiment ? On entend beaucoup que la construction du prix de l'électricité se fait à l'échelle européenne, et que la France peut seulement s'attaquer aux conséquences des fluctuations de ce marché, et non à ses causes...

Il n'y a pas qu'un seul marché de l'électricité en Europe. Mais plusieurs marchés nationaux couplés les uns aux autres. Et la responsabilité de choisir son mix énergétique revient toujours aux Etats membres.

D'abord, il faut comprendre qu'on utilise les moyens de production dans l'ordre de préséance économique. Par conséquent, le prix relevé par les bourses d'électricité fonctionne sur le principe de la vente au prix marginal, c'est-à-dire correspondant à la dernière unité appelée pour satisfaire la demande dans chaque Etat membre. Il s'agit dans de nombreux pays des centrales à énergie fossile très sensibles à l'évolution des prix des hydrocarbures, notamment en ce moment, puisque celui du gaz explose. Ce qui influe sur le prix de l'électricité payé par le consommateur, même en France en période de pointe, alors que le gaz représente une part minime de notre mix électrique.

C'est ce phénomène qui a poussé le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, à fustiger « le marché européen de l'électricité », et affirmer que ce système ne permet pas de refléter le coût du mix national de chaque pays. C'est pourtant plus compliqué que cela. Imaginons qu'on dispose d'assez de tranches nucléaires en France pour satisfaire l'ensemble de la demande des citoyens. Même si les marchés de l'électricité restaient interconnectés, le prix de l'électricité dans l'Hexagone serait alors beaucoup plus bas. Et pour cause, les échanges entre pays sont en fait freinés techniquement par des capacités limitées d'interconnexion électrique entre les réseaux. Il y a donc forcément un impact fort du mix national sur le prix de l'électricité dans chaque pays, en dépit des échanges entre Etats.

Lire aussi 6 mnDéfaut de corrosion : EDF devra contrôler tout le parc nucléaire

Le mix national continue donc d'influer sur le cours de l'électricité dans chaque pays, malgré l'interconnexion entre les Vingt-Sept. A quoi devrait ressembler celui de la France pour contenir la facture des consommateurs, selon vous ?

Concrètement, pour faire baisser les prix, il faut accroître les capacités de production pilotables du système électrique français. Autrement dit, il est nécessaire de disposer de moyens de puissance garantie, obtenue par des systèmes de production capables d'assurer un suivi de charge. En France, nous avons de la chance : c'est une source d'énergie décarbonée qui joue ce rôle, le nucléaire. La fission de l'atome constitue en effet presque 70% de la consommation d'électricité de nos concitoyens, grâce au parc historique mis sur pied au cours du vingtième siècle. Mais en Espagne, par exemple, il s'agit majoritairement de centrales au gaz. Quant à l'Allemagne, ce sont des centrales au charbon qui permettent d'assurer la flexibilité du système, même si elles sont peu à peu remplacées par des centrales à gaz.

L'éolien ou le solaire ne peuvent pas jouer ce rôle, et ce, pour une raison simple : même si leur production se développe, elles restent des énergies intermittentes non pilotables. Par ailleurs, elles ne peuvent pas apporter l'inertie électromécanique que fournissent les machines tournantes des centrales thermiques ou hydrauliques. Or, cette inertie assure le bon fonctionnement du système électrique interconnecté. Si ces deux sources d'énergie renouvelable participent bien à la fourniture en énergie, elles ne contribuent pas toujours à satisfaire les besoins.

Il s'agit d'un point clé, et pourtant, certains écologistes ont du mal à reconnaître que, malheureusement, ces énergies ont forcément besoin, en complément, d'autres moyens de production qui eux sont pilotables et non intermittents. Du moins, tant que nous ne saurons pas stocker l'électricité à grande échelle.

Pourtant, dans ses six scénarios « Futurs énergétiques 2050 » qui tracent les trajectoires possibles vers un mix électrique décarboné, RTE retient trois voies sans nouveau nucléaire, dont une 100% renouvelable (même s'il considère que ce scénario est à la fois le plus risqué et le plus cher). Vous réfutez donc le bien-fondé de ce scénario ?

J'estime que RTE a été incité à élaborer ce scénario, et orienté pour des raisons politiques. Car envisager un mix « 100% EnR » n'est pas réaliste en l'état de nos connaissances. Tant sur le plan de la faisabilité technique, comme je l'ai expliqué, que sur le plan économique.

Dans le cas de l'éolien par exemple, il faut prendre en compte la production garantie nécessaire pour pallier l'absence de vent, y compris en mer, et un facteur de charge difficile à anticiper. C'est pourquoi rapprocher le prix du kWh éolien avec celui du kWh nucléaire revient à tromper son monde, car cela consiste à comparer deux choses complètement différentes.

Lire aussi 8 mnPourquoi le futur mix électrique coûtera moins cher en relançant le nucléaire, selon RTE

Il y a quelques jours, Emmanuel Macron a dévoilé son programme énergétique, qui comprend une relance du nucléaire, avec la construction de 14 EPR, dont huit posés en option sur le long terme, et l'émergence des SMR, ces petits réacteurs modulaires. Cette stratégie correspond peu ou prou au scénario de RTE le plus poussé en termes de nouveau nucléaire, avec une consommation forte d'électricité liée à une réindustrialisation de l'Hexagone. Considérez-vous qu'il emprunte la bonne direction ?

Oui, sans doute, mais je pense qu'il faut aller plus loin. Sa stratégie correspond à la trajectoire vers un mix électrique composé à 40 ou 50% de nucléaire d'ici à 2050, tout au plus. Pour moi, un objectif plus adapté serait d'arriver à 3/4 de nucléaire et 1/4 d'énergies renouvelables, couplées à un peu de gaz si possible décarboné, comme c'est presque le cas actuellement. Ce qui reviendrait à mettre en service deux EPR par an dès 2035, soit 50 d'ici à 2060. La France a déjà lancé un programme industriel d'une telle ampleur dans le passé, le plan Messmer. Cela peut paraître colossal, mais j'assume : c'est nécessaire, et notamment si l'on veut développer l'hydrogène bas carbone, qui nécessitera énormément d'électricité pour en produire par électrolyse de l'eau.

A côté de cela, je crois beaucoup aux économies d'énergie, à la fois grâce à l'efficacité, c'est-à-dire l'amélioration des procédés afin d'éviter tout gaspillage énergétique, et à la sobriété, qui implique un changement des comportements au vu de l'urgence climatique. Il n'y a aucune raison de ne pas fournir d'efforts sur la réduction de la demande si l'on investit dans le nucléaire, qui n'est pas gratuit. Mais il ne faut pas se leurrer : contrairement à ce qu'affirment certains écologistes, la consommation électrique va forcément augmenter pour pallier la sortie des énergies fossiles, notamment en cas de relocalisation de la production de certains biens industriels. Nous devrons y répondre en investissant dans tous les moyens décarbonés possibles, notamment pilotables, sans quoi le black-out nous guette.

Lire aussi 2 mnElectricité : le gouvernement assouplit le recours au charbon cet hiver

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Commentaires 54
à écrit le 12/03/2022 à 8:59
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Si l'on raisonne simplement sur le coût du kwh produit, les EPR2 sont déjà dépassés par les ENR. Toutes les tentatives de construction d'EPR ont abouti à des surcoûts faramineux. On en est déjà au 5eme projet avec Hinkley point au royaume-uni e...

à écrit le 18/02/2022 à 16:16
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Regardez ce look magnifique de cadre dirigeant, probablement issu de X ou quelque chose d'approchant. Ce qui l'empêche pas de balancer le plus sérieusement du monde des inepties, vous ne comprenez pas, faites nous confiance nous qui savons ce qui est...

à écrit le 18/02/2022 à 13:30
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50 EPR ????Il y a quelqu'un qui paie ce gars là pour dire de telles inepties ???Aujourd'hui 17 février ,les 4 réacteurs les plus récents de France Chooz et Civaux sont en panne + 5 autres .Malgré ces défaillances récurrentes , la France exporte massi...

à écrit le 17/02/2022 à 15:11
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Les anti Nuke sont des ignares ou des gens de mauvaise foi avec lesquels il est inutile de discuter.

le 18/02/2022 à 16:37
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ben je ne discuterai pas avec vous!

le 18/02/2022 à 18:07
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Tant que l'a pas bossé dans la soudure et l'inspection dans la construction de composants lourds , on évite des commentaires (je parle des 2 EPR )

le 18/02/2022 à 18:34
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@alerame "Les anti Nuke sont des ignares ou des gens de mauvaise foi avec lesquels il est inutile de discuter." Un modèle d'ouverture d'esprit, ce garçon ! Et pourtant il va falloir discuter, discuter beaucoup sur tout ce qui touche de prés ou de ...

le 18/02/2022 à 19:42
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Tout à fait d'accord Posséder un IWT (international welding technologiue et inspecteur APA... ) et ayant suivi la construction de OL3 qui va démarrer dont j ai vu la péniche partant de St Marcel après 12 ans de suivies , je suis l 'hereux qui est i...

à écrit le 17/02/2022 à 14:43
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Exemple: une centrale nucléaire hyper puissante de 13 mwe... 1.300 x 24 heures = 30,000 mw jour × 70 € ( prix de revient du mw selon edf ( qui doit correspondre peu ou prou puusque edf fait 55 milliards de chiffres/an ( pour 60 gw nucléaire )) = 2.10...

le 17/02/2022 à 17:13
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Et bien, vous n'auriez pas eu une bonne note en CM1 : une centrale EPR, sur le modèle de Flammanville, c'est TROIS réacteurs, même en gardant votre prix unitaire pour la centrale (faux parce-que en série, ça n'aura évidemment pas le même coût que le ...

le 18/02/2022 à 14:24
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Et bien non. D'une il n'y a pas d'économie d'échelle là dedans, ce ne sont pas des petits pains qui sont produits mais des réacteurs nucléaires donc de l'artisanat de haute technologie. Hinkley Point par exemple puisque plus tardif c'est 2 réacteurs ...

à écrit le 17/02/2022 à 10:10
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Il serait fort étonnant qu'un ancien patron de RTE mite pour autre chose que pour le nucleaire. D'ailleurs on peut constater à la lecture des supposées études de RTE que plus il y a de nucléaire moins la solution est coûteuse. En partant d'une conc...

le 17/02/2022 à 17:20
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En partant de prémisses faux, on aboutit jamais à une conclusion bonne. Vos chiffres pour les réserves d'uranium sont faux. allez voir le dernier rapport de l'AIEA pour 2020. Réserves au 1er Janvier 2019 : 8 070 400 tonnes. Je vous laisse refaire la ...

le 18/02/2022 à 19:54
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Les gouvernements font ce qu'il veulent moi je ne suis pas économiste Les entreprises de soudages et de montage devraient arrêter de surfacurer

à écrit le 17/02/2022 à 7:09
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Voilà une vision globale et équilibrée du sujet. L'ARENH a été une guignolade qui n'a financé que les spots TV d'opportunistes alors que la France pourrait avoir 3 leaders mondiaux du nucléaire avec Total, Engie et EDF. Et là, le scénario des 50 EPR/...

à écrit le 17/02/2022 à 4:39
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Même si le carbone était un problème pour le climat l'énergie nucléaire ne sera JAMAIS la solution. Autant d'énergie dans 1 gramme d'Uranium que dans une tonne de pétrole, à masse égale c'est 1 million fois plus d'énergie, Ils oublient juste de dire ...

le 17/02/2022 à 8:12
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@DENISE Laurent Le TRE est le taux de retour énergétique ou EROEI en anglais (Energy Returned On Energy Invested). Pour le Solaire photovoltaïque, il est de 6.8. Pour le nucléaire, il est de 70. Pour faire fonctionner une centrale électrique de 1 G...

le 17/02/2022 à 13:19
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" Le nucléaire a été développé pour concentrer l'énergie dans des bombes en aucun cas pour "fabriquer" de l'énergie ! " Oui Denise, Eh oui ! Une bonne partie du problème vient de là.Ce fût une fantastique...mauvaise solution.Rien n'y obligeait.Bientô...

le 17/02/2022 à 15:12
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.." même si le carbone était un problème pour le climat ".. remarquons que l'on ne parle jamais du bilan carbone du nucléaire autrement qu'en répétant le discours entendu et convenu de la filière... à croire que l'uranium est pêché dans un filet à pa...

à écrit le 17/02/2022 à 0:37
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La tribune oublie de signaler que ce monsieur Merlin etait à EDF avant RTE, pendant 32 ans exactement. On ne sort pas du serail . On nous presente des opinions qui viennent toute de la même origine, toujours des EDF ou des gens finances par EDF comme...

le 17/02/2022 à 8:33
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Monsieur André Merlin à 79 ans. Il a une très grande expérience et expertise dans le domaine. Ce le plan technique, il y a les lois de la physique qui s'appliquent et les faits. Justement, le fait de dire que, quand il fait nuit et qu'il n'y pas de v...

le 17/02/2022 à 10:16
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@fr libre. Aucun problème de backup avec les renouvelable... D'ailleurs heureusement aussi pour le nucleaire incapable d'assurer le suivi de charge qui est confié à l'hydraulique, au gaz et à l'importation notamment depuis l'Allemagne tous les jours...

le 17/02/2022 à 10:19
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@fr libre. Aucun problème de backup avec les renouvelable... D'ailleurs heureusement aussi pour le nucleaire incapable d'assurer le suivi de charge qui est confié à l'hydraulique, au gaz et à l'importation notamment depuis l'Allemagne tous les jours...

à écrit le 16/02/2022 à 21:03
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Excellent

à écrit le 16/02/2022 à 20:00
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Comme si Fukushima, 3 Mile Island, Chernobyl, Beyrouth et les Tours Jumelés n'ont jamais eu lieu. Et je ne plaisante pas concernant les deux derniers dans la liste. Ces monstres attendent un peu et ensuite, quand on pense qu'on a bien enterré le mons...

à écrit le 16/02/2022 à 17:13
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L'Europe devrait financer ces centrales nucléaires aussi :)) il en faudrait 500 :))

le 18/02/2022 à 20:00
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Tu as l'intention de faire bosser toute la France ou quoi? (Plaisanterie)

à écrit le 16/02/2022 à 16:24
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Ce sujet est tellement tendu qu'il serait utile d'éviter les déclarations fantaisistes qui discréditent leur auteur et ce qu'elles espèrent favoriser. Le chiffre exact est 6 EPR. Il ne changera pas avant une bonne dizaine d'années à moins qu'un prési...

le 16/02/2022 à 22:00
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Il y a 56 réacteurs en service, qui devront être remplacés au fur et à mesure de leur fin de vie.C'est pas les éoliennes qui vont le faire !Il va donc falloir presque autant d'EPR sur les 50 prochaines années. Il n'y a rien de plus simple comme calcu...

le 16/02/2022 à 22:15
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Les réacteurs qui le peuvent seront prolongés. L'EPR ne répond pas à la production d'hydrogène. Deux programmes de recherche ont été lancés dans ce sens en France et au RU. Mais il ne faut pas en attendre grand chose avant 10 ans. Si nécessaire, un n...

à écrit le 16/02/2022 à 14:31
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Une anecdote qui va vous amuser j'espère. Je passe acheter une remorque dans un moulin sur le loir. Le mec me fait visiter un truc ancien en très bon état, et on s'en va régler le débit d'eau, la génératrice n'a pas le droit de dépasser 35 kW/h, le d...

à écrit le 16/02/2022 à 13:31
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en meme temps 50 epr on peut pas physiquement. Pour edf cest du perdant perdant et la concurence du gagnant gagnant Les enr, mise a part les escrolo qui y croit ? deja de base les enr sont sur subventionné, puis ce qu'ils fabriquent est largement s...

à écrit le 16/02/2022 à 13:26
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Pour respecter l'objectif des 50% de part du nucléaire dans la production électrique du pays et pour respecter la loi de m... de transition énergétique, il faudrait au minimum 30 réacteurs de 1650MW, soit une puissance installée de 50GW afin de rempl...

le 16/02/2022 à 15:21
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Comment construire 50 réacteurs EPR qui ne sont pas encore vraiment homologués et de se demander si dans dix ans ils le seront, en raison des problèmes de fonderies des cuves des réacteurs et la fragilisation de leurs parois et compte tenu du temps q...

le 16/02/2022 à 16:10
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@SN Quelles que soient les avancées technologique en matière de solaire et d'éolien, quand il n'y a pas de soleil et pas de vent, ça ne produit rien... Il faut pour que le système fonctionne il faut un double équipement de production pilotable qui p...

à écrit le 16/02/2022 à 12:48
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L'EPR, moins ça marche et plus il en faut ...

le 17/02/2022 à 18:56
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"L'EPR, moins ça marche et plus il en faut .." dixit Pedro; au moins ça c'est logique ! Logique mais pas raisonnable, pas rationnel; Pourquoi ? Parce que plus l'offre d'énergie électrique croît et croîtra, plus la demande va grossir inexorablement à...

le 17/02/2022 à 21:27
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Einstein a dit : la folie c'est de croire que l'on va obtenir un résultat différent avec les mêmes personnes et les mêmes méthodes. Les EPR opphiles sont fous de croire que EDF fabriquera 6 ou 50 centrales , ou alors il faudra 100 ans et un budget i...

le 18/02/2022 à 20:05
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On verra ,moi je serais là

à écrit le 16/02/2022 à 12:04
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la course a l échalote pourquoi 6 12 ou 50 ? que l on commence deja de faire fonctionner le parc actuel qui a 14 tranches a l arrêt .et puis vu le prix de l epr qui nous coute un bras et qui fonctionne pas je compare certains aux shadoks

à écrit le 16/02/2022 à 12:03
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C'est un ancien d'EDF qui continue de prêcher pour son ancienne paroisse. A l'image de Jancovici il dénigre les énergies renouvelables à tort. sI on suivait son raisonnement pour l'ensemble de la planète, il faudrait pas loin de 7000 EPR Une folie

le 17/02/2022 à 8:51
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OK avec vos propos mais dites nous comment boucler un bilan électrique et avec quels équipements.

à écrit le 16/02/2022 à 11:55
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«Nucléaire: "Il faudrait 50 EPR d'ici à 2060».Diable, mais qui dit ça? Je lis dans le chapeau de l’article:André Merlin, fondateur et premier président de RTE (an 2000). Suit un gros laïus historico-critique du ci-devant. Après quelques recherches j’...

le 16/02/2022 à 17:03
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Mr Merlin, a quatre vingt ans maintenant, il devrait être plus réaliste, plus sage : il n'est pas l'Enchanteur, qu'il cesse de croire qu' il sera possible que le vieux nucléaire puisse engrosser la Fée électricité en ce XXI siècle ;-) Les jeunes, d...

à écrit le 16/02/2022 à 10:45
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50 epr à 20/24 milliards du bout... plus autant pour démanteler donc pour faire simple et pas se tordre le cerveau on en fait 1 par an.. 20/24 x 2 = 40/50 milliards..par an ( dans 50 ans on recommence car ça y-est... obsolète ! Et comme il en veut 50...

à écrit le 16/02/2022 à 10:34
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Les décisions devraient être claires depuis les années 80 . On appelle cela l'anticipation ,la projection ou la prévision ! Pourtant malgré toutes ces commissions d'experts auto proclamés politiques ou médiatique ,40 ans plus tard ils sont incapables...

à écrit le 16/02/2022 à 10:17
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On peut tourner le problème dans tous les sens, c'est Nucléaire ou Décroissance. Macron ou Jadot 😃

le 16/02/2022 à 11:54
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ou autrement le suicide ou la vie

le 16/02/2022 à 12:56
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La sobriété (prônée par Jadot me semble t-il) n'est pas la décroissance. Le bonheur n'est pas dans la multiplication des objets ou les déplacements incessants et inutiles. Le gaspillage (et non le progrès ou le bien être) est actuellement le moteur d...

à écrit le 16/02/2022 à 9:57
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"On se retrouve donc avec une multitude de simples fournisseurs, qui achètent et revendent. " Les intermédiaires ne sont que des parasites, mais c'est l'idéologie des marchés financiers qui nous possèdent, ils ne produisent rien mais captent la plus ...

à écrit le 16/02/2022 à 9:12
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Plus de réacteur..., c'est plus d'électricité... mais aussi, plus de pollution et de risque: Le Co² qu'ils n'émettront pas, sera émis par les industries qui utiliserons cette énergie, pour faire tourner cette "politique de l'offre" caractérisé par le...

le 17/02/2022 à 17:23
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Euh... comment on produit du CO2 en utilisant de l'électricité ? Parce-que là, ça serait une découverte majeure qui bouleverserait toute la physique et la chimie.

le 17/02/2022 à 19:14
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Désolé! Mais.... Plus d'électricité = plus de matériel électrique = plus d'extraction = plus de construction... etc => plus d'émission de CO². C'est une question de facilité pour l'être humain!

à écrit le 16/02/2022 à 8:49
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Je n'ai pas l'impression qu'on puisse attendre 2035 pour ouvrir de nouveaux réacteurs, c'est pour ça que vouloir a tout prix (ha ha ha) un epr 2 français qu'on a pas encore conçu me semble profondément stupide.

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