General Electric (GE) a annoncé vendredi que son bénéfice avait diminué de près de moitié au deuxième trimestre. La déprime qui a frappé ses filiales média et finance s'attaque aussi aux divisions de l'industrie lourde.
Le premier conglomérat industriel américain publie donc un bénéfice net de 2,67 milliards de dollars au deuxième trimestre, soit 24 cents par action, contre 5,07 milliards (ou l'équivalent de 51 cents) un an auparavant. Le bénéfice tiré des opérations poursuivies ressort à 26 cents par action. Le chiffre d'affaires a diminué de 17% à 39 milliards de dollars, alors que les analystes n'attendaient qu'un recul de 10%. Hors effets de change, la contraction du C.A. est de 12%.
GE Capital Finance, la branche financière du conglomérat est également restée dans le vert, malgré un effondrement de 80% sur un an de son bénéfice net, à 590 millions de dollars, et devrait rester bénéficiaire tout au long de l'année, a assuré GE dans un communiqué.
"Dans un environnement économique mondial qui demeure très difficile, GE a délivré de solides résultats trimestriels. Nous contrôlons strictement nos coûts et gérons plus efficacement le capital du groupe en investissant sur notre croissance future", a commenté le PDG Jeff Immelt, cité dans un communiqué. Et de souligner: "nous prévoyons un exercice 2009 en ligne avec nos attentes originelles".
La chute du chiffre d'affaires a été durement sanctionnée ce vendredi à la Bourse de New Yor, l'action a chuté de 6,05% à 11,65 dollars.