Rio Tinto accusé d'espionnage par la Chine

Par latribune.fr  |   |  204  mots
Rio Tinto conteste totalement les accusations des services secrets de Pékin selon lesquelles les acieristes chinois auraient payé 700 milliards de yuans de trop (plus de 70 milliards d'euros) pour importer du minerai de fer.

Les services secrets chinois accusent le géant minier anglo-australien Rio Tinto d'espionnage industriel en Chine durant six ans, selon le rapport de l'Administration nationale chinoise pour la protection des secrets d'Etat, publié samedi sur son site internet (www.baomi.org).

Quatre employés du groupe, accusés d'avoir corrompu des sociétés sidérurgiques chinoise, avaient été arrêtés en Chine le 5 juille dernier. Rio Tinto a jugé qu'elles étaient dénuées de tout fondement et que ses employés n'avaient pas corrompu d'acieries chinoises pour obtenir des informations.

Rio Tinto conteste totalement ces accusations selon lesquelles, les acieristes chinois auraient payé 700 milliards de yuans de trop (plus de  milliards d'euros) pour importer du minerai de fer.

Ces attaques de Pékin ne paraissent pas dénuées d'intentions cachées après l'échec de la montée au capital de Rio Tinto du groupe public chinois Chinalco. La Chine veut se développer dans les matières premières et rompre la domination de ses fournisseurs de minerai de fer, Rio Tinto et son compatriote BHP Billiton en tête, qui peuvent lui imposer des hausses de prix élevées en période de croissance, grande consommatrice d'acier.