Pour doper sa compétitivité, Tata Steel veut supprimer 900 postes au Royaume-Uni

Par latribune.fr  |   |  241  mots
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Le groupe sidérurgiste indien a indiqué vendredi qu'il souhaitait tailler dans ses effectifs à hauteur de 900 postes au Royaume-Uni. Pas moins de douze sites vont également disparaître.

Un an après avoir annoncé la suppression de 1.500 postes dans deux sites britanniques pour réduire ses coûts, Tata Steel veut de nouveau réduire ses effectifs au Royaume-Uni. Vendredi, le groupe sidérurgiste indien a indiqué qu'il voulait se séparer de 900 emplois, et y fermer pas moins de douze sites. Plus de 500 emplois seront notamment supprimés au Pays de Galles. Le site gallois de Port Talbot sera ainsi affecté par la suppression de postes administratifs et d'encadrement.

Tata Steel ajoute qu'elle encouragera les départs volontaires dans la mesure du possible. Les syndicats, de leur côté, ont aussitôt demandé une rencontre avec la direction pour s'assurer qu'aucun départ forcé ne soit mis en ?uvre.

Des "conditions économiques difficiles"

Pour justifier ces coupes, Tata Steel évoque dans un communiqué une "restructuration destinée à améliorer la compétitivité des opérations au Royaume-Uni". Directeur général des opérations européennes, Karl Köhler a argué que le groupe se devait de changer sa stratégie. D'après lui, "les propositions [formulées] aujourd'hui" doivent permettre au groupe de se "transformer en producteur d'acier adaptable et capable de réussir dans des conditions économiques difficiles".

Parallèlement à cette annonce, Tata Steel a indiqué son intention de redémarrer, au premier trimestre 2013, l'un des deux hauts fourneaux de Port Talbot, reconstruit dans le cadre d'un plan d'investissement de 250 millions de livres (environ 310 millions d'euros).