Les projets de fusions-acquisitions au plus haut depuis 2009 dans le monde

Parmi les 1.600 dirigeants d'entreprise interrogés dans le monde entier par le cabinet EY, 59% ont déclaré avoir des projets d'acquisition pour les douze prochains mois, un record. L'étude révèle aussi les trois facteurs qui expliquent pourquoi la zone euro aiguise à nouveau les appétits.
Lea fusion Alcatel-Nokia avait été annoncée en avril 2015.

Les projets de fusions-acquisitions dans le monde sont au plus haut depuis six ans, avec nombre d'opérations impliquant plusieurs pays, selon une étude publiée mardi 27 octobre par EY, dans laquelle plus de 1.600 hauts dirigeants dans 53 pays et couvrant 19 secteurs d'activité ont été interrogés.

Au total, 59% des entreprises ont des projets d'acquisition dans les douze prochains mois, ce qui représente la proportion la plus élevée de la décennie, indique ce rapport réalisé par le cabinet de conseil et d'audit. Plus de la moitié des sociétés (55%) ont même au moins trois opérations de prévu.

La grande majorité des projets (71%) concerne des fusions de moins de 250 millions d'euros, mais celles de taille moyenne sont particulièrement dynamiques, puisqu'un quart des opérations envisagées se situent entre 250 millions et 1 milliard de dollars.

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EY souligne ainsi que la valeur des fusions-acquisitions en 2015 dans le monde atteint un quasi-record, les considérations sur la croissance de long terme l'emportant sur la volatilité des marchés à court terme.

La Chine troisième pays le plus attractif

Les différents rythmes de croissance à travers le monde poussent par ailleurs de plus en plus de sociétés (70%) à envisager des opérations transfrontalières.

Par destination, les Etats-Unis arrivent en tête devant le Royaume-Uni, puis la Chine et l'Inde, ces deux derniers pays restant attractifs malgré les incertitudes sur leur économie.

26% des entreprises ont revu à la hausse leurs projets dans la zone euro

Autre tendance, l'appétit pour la zone euro augmente, 26% des entreprises ayant revu à la hausse leurs projets d'opérations dans la région. La zone euro profite d'un effet de rattrapage après une période d'instabilité liée à la crise de la dette, tout comme d'une devise bon marché.

La reprise économique en cours et le programme de rachats d'actifs de la Banque centrale européenne (BCE) pourraient également favoriser les opérations dans la région.

"Les marchés matures continuent à conduire l'activité des fusions acquisitions et la zone euro concentre davantage d'intentions d'investissement", souligne Rudy Cohen Sali, associé chez EY et cité dans un communiqué.

(Avec AFP)

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