Carrefour s'offre 129 magasins de proximité de Coop Alsace

L'opération s'inscrit dans un plan de redressement de Coop Alsace, confrontée à un endettement de 140 millions d'euros et à des pertes de 25 millions d'euros par an depuis 2008.
Le conseil d'administration du distributeur Coop Alsace a validé la cession de 129 magasins de proximité au groupe Carrefour

Le conseil d'administration du distributeur Coop Alsace, en difficulté financière, a validé samedi matin la cession de 129 magasins de proximité au groupe Carrefour. Une phase de négociation exclusive avait débuté fin octobre, les deux groupes annonçant alors que l'opération concernerait environ 90 % des 144 magasins de proximité de Coop Alsace.

"Cette opération, significative sur le plan du niveau d'investissement, permet la sauvegarde du réseau de proximité et le maintien des emplois avec le transfert de 452 collaborateurs", a indiqué Coop Alsace dans un communiqué. "L'enseigne Coop sera ainsi maintenue en Alsace, soit en tant que telle, soit en co-branding avec Carrefour", a précisé l'entreprise alsacienne.

Une opération pour redresser Coop Alsace

L'opération s'inscrit dans un plan de redressement de Coop Alsace, confrontée à un endettement de 140 millions d'euros et à des pertes de 25 millions d'euros par an depuis 2008. Le prix de la cession à Carrefour n'a pas encore été communiqué. L'entreprise avait déjà cédé ses supermarchés et hypermarchés en 2012 à Leclerc. Elle est en train de procéder à 72 suppressions de postes dans le cadre d'un plan social.

Avec la vente de ses magasins de proximité, le groupe emploiera moins de 300 personnes, contre 3.000 il y a cinq ans, principalement dans trois activités, la boucherie-charcuterie industrielle, les cafétérias et la logistique. L'accord conclu avec Carrefour prévoit le maintien des produits de boucherie-charcuterie de Coop Alsace dans les magasins de proximité cédés.

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Commentaires 10
à écrit le 08/07/2014 à 14:54
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vraiment triste de voir le dernier réseau de coopérative se faire racheter par carr ouf! décidément, c'est la loi du fric en 2014. c'est l'industrie agro alimentaire qui impose sa loi dans le secteur. les méga marques : nestlé, kraft, unilever les...

à écrit le 26/01/2014 à 10:48
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Mais que fait B Hamond qui veut des coopératives.

le 26/01/2014 à 17:38
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La coop Normandie Picardie avait vendu des actifs en 2011/12 pour équilibrer ses comptes. Le problème dans ces coopératives ont parfois à travailler comme des fonctionnaires ?

le 26/01/2014 à 20:39
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Malheureusement, les "coopératives" ne sont PLUS des coopératives selon le sens initial qu'elles avaient. Elles sont devenues des clans d'actionnaires voraces. (fagor-brant, Spangéro) Même dévouement pour les assos de style 1901 qui sont devenues des...

à écrit le 26/01/2014 à 1:30
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Ccccc

à écrit le 26/01/2014 à 0:31
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+1

à écrit le 25/01/2014 à 19:49
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Un distributeur qui fait autant de perte en si peu de temps, cela aurait mérité un article un peu plus fouillé en explications... Bon, d'accord, ça demande un peu de boulot.

le 25/01/2014 à 20:59
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C'est pas faux Yvan. mais est-ce que vous achetez la presse papier ? est-ce que vous soutenu La Tribune fin 2011 quand ils ont terminé au tribunal de commerce ? La qualité, ça se paie... La Tribune n'a plus les moyens de se payer des journalistes dan...

le 26/01/2014 à 17:41
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Bien Totoff, et elle pas eu la chance d'avoir en 2012 autant que Les échos

le 26/01/2014 à 20:42
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Bien vu, Die Welt. Je fais parti de la race de fous qui estiment que l'info (comme l'Education) ne doit pas être payante, et, éventuellement, hors propagande. Et donc, en tant que rêveur réaliste, je hais les "échos" au plus au point. Désolé de voulo...

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