
Le drive s'installe dans les habitude des Français(e)s. Mais pas n'importe lesquelles. Une étude de Bercy parue ce vendredi en dénombre désormais 2110. Confirmant une observation empirique de spécialistes du secteur, une étude de la Direction générale des Entreprises qui dépend du du Ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, parue ce vendredi indique que ses clients sont plutôt:
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Des femmes
Les clients des drive sont en large majorité des femmes (60%), qui "traditionnellement plus impliquées dans la gestion du foyer", rappelle la DGE, vantent ce mode d'achat pour les économies qu'il permet de réaliser via la maîtrise des dépenses. En effet, derrière un écran, il serait moins tentant de "craquer" pour une barre chocolatée, un sac de chips ou un produit non alimentaire en promotion. En outre près de la moitié des usagères de drive sondées apprécient la "tranquillité" au moment de l'achat.
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quadragénaires ou presque
L'âge moyen des aficionados du drive est de 39 ans et les deux tiers d'entre eux ont entre 25 et 44 ans. A l'inverse, les retraités ont très peu recours au drive.
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membres d'une famille nombreuse
Les foyers français comptent 2,3 membres (il s'agit d'une moyenne, ce qui explique la décimale). Les utilisateurs de drive, eux, en comptent 3,2, note la DGE. Et près des trois quart d'entre eux ont des enfants, parfois très jeunes. Les produits de puériculture sont surreprésentés dans les paniers moyens (15% contiennent des couches ou des petits pots).
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qui compte au moins un actif occupé
La quasi-totalité des utilisateurs de drive appartiennent à un foyer dont au moins un membre est un actif occupé. D'où l'intérêt d'utiliser le drive pour gagner du temps... Surtout qu'en France, il faut compter 11 minutes en moyenne pour atteindre l'entrepôt, l'hypermarché ou le supermarché où patiente la commande après l'achat en ligne.
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et membre de la catégorie "CSP+"
Enfin, il apparaît que les utilisatrices(teurs) appartiennent plutôt à la catégorie des cadres et professions intellectuelles supérieures. Ils sont près d'un tiers dans ce cas, contre 23% d'employés, 16% d'ouvriers ou encore 6% d'artisans, commerçants et chefs d'entreprises.
>> La France compte désormais plus de "drive" que d'hypermarchés
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