UrbanFootball va multiplier les centres de football à cinq

Apparu récemment en France, ce sport connaît un essor rapide : le cap du million d'adeptes sera franchi cette année.
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Tous deux mordus de football et anciens élèves d'HEC, Victor Augais et Nicolas Warter ont créé en 2005 la société UrbanFootball qui exploite déjà six centres dédiés à la pratique du football à cinq, un loisir sportif en plein développement. La PME a d'ores et déjà programmé quatre nouvelles ouvertures en 2011. « Nos sites sont bien placés et bénéficient d'un bon taux de remplissage donc, pour nous, l'objectif est surtout d'ouvrir de nouveaux centres, assure Victor Augais, le président de la société. Mais, parallèlement, le marché est en forte croissance et le cap du million de joueurs différents sera franchi dans l'année. Nous misons, aussi, sur une augmentation de la fréquentation moyenne. »

Très développé outre-Manche, où l'on compterait 6 millions de pratiquants, le football à cinq se joue sur un terrain réduit d'environ 600 m2, couvert ou en extérieur. Il vise les amateurs du ballon rond des villes qui, sur un simple coup de fil, peuvent réserver et louer un terrain pour une heure ou plus. « Nous jouons sur la proximité des lieux de travail ou des lieux de vie. Les gens viennent en fin de journée, voire le midi, et nous restons ouverts jusqu'à minuit », détaille Victor Augais. 15.000 personnes fréquentent chaque semaine les équipements de l'entreprise qui escomptait réaliser un chiffre d'affaires de 6,5 millions d'euros au terme de l'exercice clos fin juin après 5 millions lors du pré- cédent.

Ambitieux mais raisonnable

Le premier centre a été mis en service à Puteaux (Hauts-de-Seine) où la PME a implanté son siège social. Si l'Île-de-France reste naturellement une cible prioritaire, UrbanFootball est aussi présent à Nantes, Lille et prévoit Nice dès cette année. « Notre volonté est de nous installer dans les plus grands centres urbains, mais le choix se fait aussi en fonction des disponibilités foncières », explique Victor Augais. Chaque centre compte en moyenne huit pelouses synthétiques et nécessite environ 8.000 mètres carrés. « Notre développement est conditionné par le coût d'investissement - entre 1 et 2 millions d'euros selon les centres - les opportunités foncières et notre capacité à séquencer les ouvertures. Nous sommes ambitieux mais raisonnables », reconnaît le dirigeant.

D'ici la fin de l'année, UrbanFootball plantera aussi ses cages à Bruxelles. « Ce sera notre première installation à l'étranger. Il existe du potentiel dans certains pays où la pratique est encore peu développée, notamment dans les capitales », estime Victor Augais.

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