Harbin, la ville chinoise qui a fait le buzz avec son smog de pollution, veut séduire les Français

Une délégation de la septième ville chinoise est en France pour attirer les entreprises françaises et les touristes français. Airbus, Dalkia, et Club Med sont déjà présents. Cette opération intervient 15 jours après le problème de pollution survenu à Harbin après la remise en service du chauffage,
Fabrice Gliszczynski
Harbin est surnommée "Moscou d'Orient" et "Paris d'Orient" grâce à son architecture, mais elle attire surtout les touristes lors de son festival de sculpture sur glace, dont les oeuvres monumentales s'habillent de couleur la nuit... | REUTERS

Opération séduction. C'est l'objectif de la délégation de la ville chinoise de Harbin, en visite en France pour quelques jours. Zone franche, cette ville de 10 millions d'habitants située au nord-est de la Chine à la frontière avec la Sibérie, a déjà séduit plusieurs grands noms de l'industrie européenne et française comme Airbus, Dalkia (filiale d'EDF et de Veolia) ou le Club Med, lequel a ouvert à proximité son premier village en Chine. La municipalité en espère d'autres et veut  attirer les touristes français. Ses représentants souhaitent même convaincre Air France d'ouvrir, un jour, une ligne directe au départ de Paris. Mardi, ils rencontreront quelques tour-opérateurs français pour les pousser à programmer Harbin dans leurs circuits. 

Brouillard à couper au couteau

Cette visite en France est un peu un jeu d'équilibriste. La septième ville chinoise s'est en effet déjà fait une publicité dont elle se serait bien passée. Harbin a en effet fait le buzz il y a une quinzaine de jours pour l'épais brouillard qui l'avait frappée pendant 3 jours au moment de la remise en service des équipements de chauffage au charbon et à la paille brûlée à l'approche de l'hiver, particulièrement rude dans cette région située dans le nord-est de la Chine, voisine de la frontière russe et de la Sibérie. Un smog si dense que la visibilité était réduite à quelques mètres et que deux bus de la ville s'étaient perdus durant des heures en chemin, selon la presse locale. Selon des experts, le problème réside dans l'existence de petites chaudières privées, destinées à disparaître après l'installation dans les 10 districts d'un système de chauffage urbain. Et s'il y a chaque année un petit fog au moment de leur redémarrage, il n'y a pas eu cette fois de vents pour le dissiper.

 

Fabrice Gliszczynski

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