Center Parcs : le groupe Pierre et Vacances se pourvoit en cassation

Par latribune.fr  |   |  319  mots
Le tribunal administratif de Grenoble a suspendu le projet de construction de Center Parcs en Isère.
Le groupe Pierre et Vacances espère une ambiance plus sereine. Les "Zadistes" continuent d'occuper les lieux du chantier.

Pierre&Vacances-Center Parcs a annoncé qu'il allait se pourvoir en cassation à la suite de la décision  du tribunal administratif de Grenoble de suspendre un arrêté de la préfecture de l'Isère qui autorisait la construction d'un parc.

Dans un communiqué publié mercredi, le groupe a indiqué qu'il prenait "la décision de se pourvoir en cassation auprès du Conseil d'Etat" au lendemain de la suspension d'un arrêté préfectoral du 3 octobre 2014 qui autorisait le projet au titre de la loi sur l'eau.

Double décision du tribunal administratif

Si le tribunal administratif a suspendu l'arrêté préfectoral du 3 octobre 2014 qui autorisait le projet au titre de la loi sur l'eau, dans le même temps, il a rejeté trois recours qui attaquaient un second arrêté, -pris le 16 octobre - qui autorisait la destruction d'espèces protégées et de leurs habitats, en estimant "qu'aucun doute sérieux ne pesait sur sa légalité".

C'est sur la base de cette double décision du tribunal administratif que le groupe Pierre&Vacances- Center Parcs assure qu'il est "légitime" de poursuivre le défrichement. Comme le disent avec lui les partisans du projet de ce parc de 202 hectares qui devrait à terme proposer un millier de cottages et une bulle aquatique tropicale, pouvant accuellir plus de 5.600 personnes.

Le débat reste vif

Cependant, tant que les zadistes installés sur place depuis novembre dernier ne bougent pas, les travaux de défrichement sont bloqués. Et les travaux de construction du centre lui même, prévu fin 2015/début 2016, sont suspendus au jugement sur le fond qui est attendu en juin 2015.

Soucieux de ne pas envenimer le débat, Center Parcs va "se rapprocher des services de l'Etat sur les modalités de reprise du chantier, dans un climat qu'il souhaite apaisé et serein après ces décisions de justice".