Nouvel incident touchant la circulation des TGV

Par latribune.fr  |   |  267  mots
Le secrétaire d'Etat aux transports, Dominique Bussereau a révélé qu'un TGV a percuté des plaques de béton près de Narbonne. Un nouvel incident qui a perturbé à nouveau la circulation à la SNCF.

C'est la série noire pour la SNCF. Le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Dominique Bussereau a annoncé ce lundi matin sur Europe 1 qu'un TGV a percuté deux plaques de béton posée sur une voie dans la région de Narbonne, dans l'Aude. Il s'agit apparemment d'un "nouvel acte de malveillance" selon le ministre. 

La Direction Languedoc-Roussillon de la SNCF a confirmé ce matin qu'un TGV assurant la liaison Bruxelles-Paris-Perpignan a percuté deux plaques de béton posées sur une voie entre Béziers (Hérault) et Narbonne (Aude), dimanche soir vers 23H15. L'incident s'est produit sur la commune de Coursan. Il a interrompu le trafic pendant 70 minutes mais n'a fait aucun blessé et n'a causé que des dégâts mineurs à l'avant du TGV.

Déjà, dans la nuit de vendredi à samedi, des tiges de fer à béton avaient été fixées sur des caténaires, dans l'Oise, l'Yonne et la Seine-et-Marne, affectant les lignes à grande vitesse (LGV) Nord, Est et Sud-Est. Quelque 160 trains et plusieurs milliers de passagers avaient subi des retards allant de dix minutes à plusieurs heures. Le parquet de Senlis (Oise), saisi après les actes de malveillance qui ont frappé la ligne TGV Paris-Lille samedi, s'est dessaisi lundi au profit du parquet antiterroriste de Paris. 

La SNCF a connu ces dernières semaines d'autres incidents, notamment des caténaires endommagées peut-être à la suite de coups de feu qui ont occasionné là encore d'importants retards sur les TGV allant vers l'Ouest de la France. Dominique Bussereau avait alors critiqué la direction et réclamé des mesures rapides.