Recul du bénéfice net de la RATP

Par latribune.fr  |   |  317  mots
Le bénéfice net de la régie des transports parisiens a baissé de 22% au premier semestre à 92,4 millions d'euros. Les derniers mois de l'année devraient en revanche être meilleurs que l'an passé.

La RATP a publié ce lundi un bénéfice net de 92,4 millions d?euros sur les six premiers mois de l?année, en repli de 22% par rapport à l?an passé. Selon la régie autonome des transports parisiens, ce recul est pour l'essentiel dû au nouveau contrat qui la lie au Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif). Ce dernier va désormais récupérer 40 millions d'euros de plus par an auprès d'elle, prélevé sur son excédent d'exploitation.

De plus, le premier semestre 2007 avait été "amplifié par des facteurs favorables" comme la "quasi-stabilité du coût de l'énergie et une baisse de la charge fiscale", ce qui rend la comparaison d'autant plus défavorable pour 2008, explique la RATP.

Le chiffre d'affaires du groupe (filiales comprises) ressort quant à lui en hausse de 4,1% à 2,2 milliards d'euros, soit un peu moins que prévu dans le plan d'entreprise 2008-2012, qui table sur une progression de 5% par an. A 2,06 milliards, le chiffre d'affaires de la maison mère RATP (hors filiales), ressort en hausse de 2,5%, "grâce à un trafic resté dynamique au premier semestre (+3%)".

Mais malgré cette hausse du trafic, le volume de recettes n'a cru que de 1,4%, note la RATP, en raison de certaines décisions du Stif en matière tarifaire, comme une montée en charge de la tarification sociale ou encore la possibilité de prendre en correspondance plusieurs bus ou trams pendant 1H30 avec le "Ticket+", a expliqué le PDG de la RATP Pierre Mongin.

Concernant les perspectives financières sur l'année 2008, le groupe s'attend "à être très proche ce que nous avons réalisé l'année dernière", soit 112 millions d'euros de bénéfice net annuel.
Les entreprises de transport public réalisent traditionnellement l'essentiel de leurs résultats au premier semestre, en raison des vacances d'été qui pénalisent fortement l'activité du second semestre, a rappelé la RATP.