Polémique sur les prix des TGV et d'Air France

Par latribune.fr  |   |  375  mots
La hausse annoncée cette semaine des prix du TGV provoque des grincements de dents. La faible répercussion par Air France de la baisse des prix du pétrole sur ses tarifs suscite aussi de l'agacement.

La SNCF a annoncé cette semaine que les prix des billets de TGV vont augmenter de 3,5% en moyenne à partir du 13 janvier 2009. La SNCF justifie cette hausse de tarif par le besoin de financement des investissements engagés par l'entreprise.

L'évolution de la hausse des prix est différenciée selon les trajets. Par exemple, un billet TGV Paris-Lille coûtera en moyenne en seconde classe 38,90 euros en tarif loisirs, soit 1,30 euros de plus qu'auparavant. Un trajet Paris-Marseille sera facturé 80,90 euros, soit une hausse de 2,10 euros.
 
"Ces évolutions s'inscrivent dans le contexte d'un plan d'investissement de 740 millions d'euros de l'activité TGV pour 2009 qui permettra de créer plus de 3,3 millions de sièges supplémentaires pour les voyageurs dès la fin de l'année", commente Mireille Faugère, directrice de Voyageurs France Europe, les grandes lignes de la SNCF, citée dans le communiqué.
 

La SNCF s'est en revanche engagée à geler les prix des billets Prem's (à tarifs préférentiels) et les tarifs des cartes de réduction en 2009. Il n'empêche, cette hausse annoncée suscite la polémique sur la toile, notamment dans les commentaires postés sur latribune.fr. Beaucoup se plaignent des hausses de prix des TGV ces dernières années, du maquis des tarifs de la SNCF - récemment stigmatisés dans un rapport parlementaire - et des problèmes à répétition sur le réseau entraînant des retards chroniques.

Si la polémique est moins violente sur le prix des billets d'Air France, elle commence toutefois à enfler, notamment sur la toile, particulièrement sur un point : les hausses de tarifs au nom de l'envolée des prix du pétrole, ce que les compagnies aériennes appellent la "surcharge carburant". Or, depuis juillet dernier, le prix du baril est passé de son record de 147 dollars à quelque 40 dollars actuellement.

Or, si Air France a baissé sa "surcharge", elle est accusée de ne l'avoir fait que très partiellement. Au nom du principe - comme les stations essence  - de la répercution systématique de la hausse des prix du pétrole mais beaucoup moins de la baisse. Certaines compagnies aériennes auraient été plus proactives en la matière, selon certains internautes.