La SNCF promet un trafic quasi normal à la Gare Saint Lazare

Par latribune.fr  |   |  401  mots
Après sa fermeture mardi une grande partie de la journée, la gare Saint-Lazare a rouvert progressivement en fin de journée. La direction de la SNCF promet un trafic quasi normal ce mercredi. Le réseau des transports marseillais est, lui, paralysé ce mercredi.

Les usagers de la SNCF et notamment les 500.000 qui transitent chaque jour par la gare Saint-Lazare vont-ils enfin pouvoir circuler normalement ?  Déjà perturbé depuis quatre semaines d'affilés par des grèves à répétition, qui ont laissé beaucoup d'usagers à cran, le trafic a été totalement interrompu pendant la plus grande partie de la journée de mardi, en raison d'une grève sauvage à la suite de l'agression d'un conducteur de train. Selon la direction de la SNCF, le trafic devrait aujourd'hui être quasi normal.

Jean-Pierre Farandou, directeur du transport régional SNCF en Ile-de-France (réseau Transilien) a annoncé des mesures commerciales envers les usagers qui ont pâti des perturbations ces dernières semaines. "Une réduction de 33% sur le prix des abonnements de février pour les voyageurs" circulant sur les lignes J ( Poissy, Mantes-la-Jolie, Pontoise) et L (Versailles, Saint-Germain-en-Laye, Noisy-le-Roi) va être appliquée", a indiqué Jean-Pierre Farandou. Le directeur du Transilien a évalué à 5 millions d'euros le coût de cette mesure qui, a-t-il précisé, sera entièrement à la charge de la SNCF. "Rien n'oblige la SNCF à le faire", a-t-il souligné.

Concernant la sécurité, la direction de la SNCF a annoncé plusieurs mesures: une dizaine d'emplois supplémentaires cette année et cinq l'an prochain pour le secteur Paris-Saint-Lazare, l'accélération du programme d'installation vidéos en Ile-de-France et temporairement "des patrouilles exceptionnelles" formées de policiers et d'agents de sûreté.
 

Certains membres du gouvernement ont dénoncé  cette grève sans préavis qui a provoqué la fermeture quasi inédite de la gare Saint-Lazare. Hier, sur latribune.fr, vous étiez plus d'une centaine à réagir à chaud à cette annonce, la plupart pour dénoncer cette "prise en otage" des passagers, inquiets des conditions de leur retour en banlieue même si la SNCF a tenté de mettre en place des solutions de secours via d'autres gares et des navettes de bus. Certains en profitent pour réclamer une privatisation de la SNCF quand d'autres rappellent les problèmes connus outre-Manche, notamment en terme de sécurité, lors d'un tel processus.

 A noter ce mercredi que si les voyageurs franciliens retrouvent leurs transports en commun, ce n'est pas le cas à Marseille où tout le réseau est paralysé à la suite d'une grève intervenant après l'agression la veille d'un conducteur de bus, selon la Régie des transports de Marseille (RTM).