La justice interdit la grève chez British Airways

Par latribune.fr  |   |  252  mots
Un juge britannique a estimé que, conformément à ce qu'avançait la compagnie aérienne, des irrégularités avaient été commises lors d'un vote lors duquel les salariés avaient été appelés à se prononcer sur le principe de la grève.

Un juge britannique a donné raison jeudi à British Airways et a estimé que le mouvement de grève programmé à partir du 22 décembre par un syndicat de salarié n'était pas légal.  Il a jugé que, conformément à ce qu'avançait la compagnie aérienne, des irrégularités avaient été commises lors d'un vote lors duquel les salariés avaient été appelés à se prononcer sur le principe de la grève.
 

Rien n'empêche cependant le syndicat Unite de procéder à un nouveau vote. La direction de la compagnie aérienne britannique et des représentants du syndicat Unite s'étaient rencontrés mercredi mais ils n'ont pas réussi à s'entendre sur un compromis.
 

British Airways refuse de revenir sur des changements déjà mis en oeuvre comme la réduction du nombre de membres d'équipage sur les vols long et court courrier.
 

Les personnels de cabine menaçaient de faire grève à partir du 22 décembre. Quelque 13.000 salariés de BA avaient été consultés par Unite sur l'opportunité de faire grève et 92,5% d'entre eux se sont prononcés pour.
 

BA a fait valoir devant la justice que le scrutin était entâché d'irrégularités car des bulletins de vote ont été envoyés à des personnes ayant déjà quitté la compagnie ou sur le point de le faire.
 

Les analystes estiment que la grève pourrait coûter à BA environ 30 millions de livres (34 millions d'euros), affecter environ un million de passagers et bloquer 7.000 vols.