Le préavis de grève des contrôleurs aériens confirmé pour mercredi et jeudi

Les syndicats de l'aviation civile ont décidé lundi soir de maintenir leur préavis de grève, posé vendredi dernier, pour les journées de mercredi et jeudi prochains.

Les syndicats de l'aviation civile maintiennent leur préavis de grève pour mercredi et jeudi prochains, après leur rencontre,  lundi, avec le ministre des Transports Dominique Bussereau. Ce dernier les avait appeler à privilégier "le dialogue" pour éviter une grève. "Si on peut éviter la mise en place du service minimum, c'est-à-dire d'un abattement de vols parfois jusqu'à la moitié des vols [...], ce serait bien", a-t-il dit sur France Info.

Dans un communiqué intitulé "le ministre sonne le glas de l'unité de la DGAC" (Direction générale de l'aviation civile du ministère des transports), une intersyndicale CGT-CGC-FO-Unsa dénonce la mise en oeuvre d'une politique de fusion dans le cadre du Fabec (Bloc d'espace fonctionnel d'Europe centrale) annoncée par le ministre des Transports lundi. "L'objectif est la création d'un organisme intégré possédant son propre statut et incluant uniquement les services de la navigation aérienne", écrit l'intersyndicale dans un communiqué.

La CFDT, qui a déposé son propre préavis, a indiqué qu'elle annoncerait sa position à l'issue d'une réunion interne ce mardi matin. Une réunion formelle de conciliation entre syndicats dépositaires du préavis et direction de la DGAC  est par ailleurs prévue dans l'après-midi au siège de la DGAC.

Suppression de postes

L'intersydicale avait déposé dès vendredi son préavis de grève afin de protester contre des suppressions de postes (400 en deux ans) dans le cadre du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, et pour s'opposer à un projet de changement de statut pour les fonctionnaires de la DGAC, qui deviendraient des salariés d'un Epic (Etablissement public),.

Didier Pennes (FO) avait annoncé lundi que le ministre acceptait de renoncer au projet de transformation de statut de la DGAC en établissement public, mais que la question des effectifs n'était pas réglée.  Norbert Bolis, délégué CGT, avait indiqué que les suppressions de postes en 2010, de l'ordre de 200, étaient maintenues, et que pour 2011 il y avait "une petite porte entrouverte [pour] des négociations", sans que cela soit "très clair".

 

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Commentaires 9
à écrit le 26/02/2010 à 6:27
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donnons leur mi-temps payé plein temps a des jeunes qui veulent travailler.

à écrit le 25/02/2010 à 15:29
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"5000 euros sans les primes" et la marmotte....(les primes sont toujours incluses dans les chiffres mon coco). Mais quelle désinformation!!! La CDC ne parle t-elle pas du plus bas coût d'exploitation en terme d'heure de vol au sein de l'Europe pour l...

à écrit le 20/02/2010 à 20:57
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heu.... ce n'est pas une grève des contrôleurs seuls mais de tous les employés de la DGAC (contrôleurs, techniciens, administration) qui refusent la privatisation de leur service. Dès lors que le dialogue avec les politiques est rompu, qu'elle altern...

à écrit le 18/01/2010 à 7:44
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5000 euros par mois sans les primes pour moins de 15 heures de travail par semaine, on comprend que ces avantages soient dur à maintenir surtout que maintenant tout le monde est au courant. Comment la CGT fait-elle pour vouloir maintenir de tels priv...

à écrit le 15/01/2010 à 14:30
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c'est sur le mieux est de ne pas céder aux reductions d'effectifs, au passage en etablissement publique.. prochaine etape la mise en gestion du contrôle aerien par un organisme privé? du sous effectifs dans les centres de controles? c'est le plus cou...

à écrit le 12/01/2010 à 14:17
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Encore une fois les syndicats jouent leur rôle de contestation. Parce qu'ils ont peur de perdre leur pré carré, ils font lever leur troupes en bon ordre. Avec un préavis de grève, alors qu'il y a encore une réunion de conciliation. L'esprit est là! L...

à écrit le 12/01/2010 à 12:09
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pour une fois que je prends l avion m... ! je travaille a l hopital nous on ne prend jamais les clients en otage , c est vraiment deguelasse car c est toujours les memes qui nous embetes y en a marre . S ils ne veulent pas travailler ily a plein de m...

à écrit le 12/01/2010 à 11:32
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Evidemment, c'est encore la politique du chacun pour soit qui prime.... Les passagers seront les premiers pénalisés sans autre recours que d'attendre leur vol, si tant est qu'il ait lieu.

à écrit le 12/01/2010 à 9:57
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c'est un scandale, je n'ai pas les moyens de m'offrir un autre billet, pour une fois que je pars... je n'ai vraiment pas de chance...

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