Le préavis de grève des contrôleurs aériens confirmé pour mercredi et jeudi

Par latribune.fr  |   |  355  mots
Les syndicats de l'aviation civile ont décidé lundi soir de maintenir leur préavis de grève, posé vendredi dernier, pour les journées de mercredi et jeudi prochains.

Les syndicats de l'aviation civile maintiennent leur préavis de grève pour mercredi et jeudi prochains, après leur rencontre,  lundi, avec le ministre des Transports Dominique Bussereau. Ce dernier les avait appeler à privilégier "le dialogue" pour éviter une grève. "Si on peut éviter la mise en place du service minimum, c'est-à-dire d'un abattement de vols parfois jusqu'à la moitié des vols [...], ce serait bien", a-t-il dit sur France Info.

Dans un communiqué intitulé "le ministre sonne le glas de l'unité de la DGAC" (Direction générale de l'aviation civile du ministère des transports), une intersyndicale CGT-CGC-FO-Unsa dénonce la mise en oeuvre d'une politique de fusion dans le cadre du Fabec (Bloc d'espace fonctionnel d'Europe centrale) annoncée par le ministre des Transports lundi. "L'objectif est la création d'un organisme intégré possédant son propre statut et incluant uniquement les services de la navigation aérienne", écrit l'intersyndicale dans un communiqué.

La CFDT, qui a déposé son propre préavis, a indiqué qu'elle annoncerait sa position à l'issue d'une réunion interne ce mardi matin. Une réunion formelle de conciliation entre syndicats dépositaires du préavis et direction de la DGAC  est par ailleurs prévue dans l'après-midi au siège de la DGAC.

Suppression de postes

L'intersydicale avait déposé dès vendredi son préavis de grève afin de protester contre des suppressions de postes (400 en deux ans) dans le cadre du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, et pour s'opposer à un projet de changement de statut pour les fonctionnaires de la DGAC, qui deviendraient des salariés d'un Epic (Etablissement public),.

Didier Pennes (FO) avait annoncé lundi que le ministre acceptait de renoncer au projet de transformation de statut de la DGAC en établissement public, mais que la question des effectifs n'était pas réglée.  Norbert Bolis, délégué CGT, avait indiqué que les suppressions de postes en 2010, de l'ordre de 200, étaient maintenues, et que pour 2011 il y avait "une petite porte entrouverte [pour] des négociations", sans que cela soit "très clair".