La SNCF confirme une commande de 80 TER à Bombardier

Par latribune.fr  |   |  311  mots
La SNCF a confirmé, ce mercredi, une commande ferme de 80 rames de TER à deux niveaux auprès du groupe canadien Bombardier. Cet investissement estimé à un milliard d'euros sera financé par six régions. Les rames seront produites sur le site français de Bombardier à Crespin (Nord-Pas de Calais).

La SNCF a confirmé, ce mercredi, avoir confié au groupe canadien Bombardier le marché de sa nouvelle génération de TER (trains express régionaux) à deux niveaux. La totalité de ce marché est estimé à 8 milliards d'euros dont la première commande de plus d'un milliard d'euros a été validée. Cette dernière porte sur la livraison de 80 rames et sur une option pour 49 rames supplémentaires, selon un communiqué de la SNCF.

Ce nouveau contrat s'inscrit dans le cadre des nombreux appels d'offres lancés par la SNCF, en partenariat avec les régions depuis les années 2000. Il permettra de renouveler la flotte des trains express régionaux (TER). Ces TER à deux niveaux ont une capacité d'accueil supérieure de 20% par rapport au précédent TER "2Nng". Ces TER vont desservir les zones particulièrement denses, autour des principales agglomérations françaises (hors Paris), mais pourront aussi assurer des liaisons inter villes. Leur vitesse de pointe pourra atteindre 160 km/h.

L'objectif est de faire face à une augmentation du trafic. Selon la SNCF, "depuis 2002, grâce à la régionalisation et à l'élan donné par les Régions, l'offre TER a progressé de 20% et le trafic TER de + 40%". Aujourd'hui, 800.000 voyages quotidiens sont effectués sur les réseaux TER et ce trafic pourrait quadrupler d'ici à 2030, selon le communiqué.

Cette première commande est intégralement financée par les conseils régionaux (Aquitaine, Bretagne, Centre, Nord-Pas de Calais, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Rhône-Alpes). Les premières livraisons sont prévues mi-2013 et s'échelonneront jusqu'en 2016. Les rames seront entièrement conçues et assemblées en France, sur le site de Crespin dans le Nord-Pas de Calais. "Ainsi plus de 70% du train sera d'origine française", a  précisé la SNCF.

Depuis 2002, les Régions ont déjà investi 7,6 milliards d'euros pour rénover l'ancien matériel.