Le secteur aérien émerge lentement de la nuit

La demande passagers a progressé de 9,5% par rapport à février 2009 et le trafic de fret a bondi de 26,5% sur un an selon l'Association internationale du transport aérien (IATA).

Les compagnies aériennes sont en train de sortir de la récession, comme le montre l'accélération de la croissance du trafic passagers et des volumes de fret en février, annoncée par l'Association internationale du transport aérien (IATA).

L'un des signes soulignant la reprise est le taux record d'utilisation des capacités pour les vols passagers, alors que février est habituellement le mois le moins actif de l'année pour le secteur, a-t-elle précisé. La demande passagers a progressé de 9,5% par rapport à février 2009 et le trafic de fret a bondi de 26,5% sur un an, a-t-elle indiqué.

"Nous avançons dans la bonne direction. Dans deux ou trois mois, le secteur devrait être revenu à ses niveaux de trafic d'avant la récession", a déclaré le directeur général de l'IATA, Giovanni Bisignani.

Le coefficient d'occupation (rapport entre le nombre de billets vendus et le nombre de sièges disponibles) a atteint 75,5%, soit 79,3% en données corrigées des variations saisonnières, un record pour un mois de février.

L'IATA considère que le transport aérien représente 30% du commerce mondial en valeur. Elle estime que février 2009 a marqué le point bas du cycle de récession du trafic passagers et précise qu'il suffira d'une hausse supplémentaire de 1,4% de la demande passagers pour qu'elle retrouve son niveau d'avant la récession.

Pour le trafic fret, qui a beaucoup plus baissé que le trafic passagers et atteint un point bas dès décembre 2008, l'IATA estime à 3% la hausse supplémentaire nécessaire pour revenir au niveau d'activité d'avant la crise.

"Il ne s'agit pas encore d'une reprise complète. L'étape suivante consiste à s'ajuster à deux ans de croissance perdue", a dit Giovanni Bisignani dans un communiqué.

L'IATA, qui regroupe quelque 230 compagnies, avait déclaré le 11 mars tabler pour l'ensemble du secteur sur des pertes cumulées de 2,8 milliards de dollars (2,1 milliards d'euros) cette année, après celles de 9,4 milliards subies l'an dernier.

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