Le Medef demande des aides pour les compagnies aériennes

Par latribune.fr  |   |  334  mots
La présidente du Medef, Laurence Parisot, a réclamé ce mercredi la création d'un fonds spécifique pour venir en aide aux compagnies aériennes mises en difficulté par la paralysie du ciel européen. Pour le ministre de l' Industrie, Christian Estrosi, les perturbations du trafic aérien n'ont pas provoqué à ce stade de "difficultés majeures" pour l' industrie française.

La présidente du Medef, Laurence Parisot, a réclamé ce mercredi la création d'un fonds spécifique pour venir en aide aux compagnies aériennes mises en difficulté par la paralysie du trafic aérien européen après la propagation d'un nuage de cendres volcaniques venu d'Islande.

"L'économie, c'est une chaîne et quand un maillon de la chaîne casse, tous les autres maillons sont impactés, à des degrés divers, mais les conséquences sont perceptibles", a déclaré Laurence Parisot sur Europe 1.

La présidente du Medef a estimé qu'il fallait également "débloquer des dispositifs pour les agences de voyage et les tours opérateurs" qui pâtissent de ces événements.

Elle a déclaré par ailleurs que le patronat avait proposé aux organisations syndicales "de signer très rapidement [...] un accord spécifique de chômage partiel, dont pourraient bénéficier toutes les entreprises gênées par cette affaire du volcan islandais".

Le ministre de l'Industrie invite à "produire en France"

Le ministre de l' Industrie, Christian Estrosi, a estimé sur France 2 ce mercredi que les perturbations dans le trafic aérien européen n'avaient pas provoqué à ce stade de "difficultés majeures" pour l' industrie française.

Il a estimé en outre que la situation actuelle rappelait la nécessité pour les entreprises françaises de produire davantage dans l'Hexagone. "Plus nous sommes capables de produire en France, de fabriquer en France, et plus nous aurons notre propre autonomie", a-t-il déclaré. Il a ainsi indiqué que le gouvernement envisageait d'instaurer un label "made in France" pour inciter les industriels à produire sur le territoire. Un tel label "permettra d'informer les consommateurs sur les produits dont une part importante de la valeur ajoutée est réalisée" en France, a déclaré Christian Estrosi.

Se défendant de "protectionnisme larvé", le ministre a soutenu que prôner le savoir-faire français revenait "en même temps [à] défendre le savoir-faire européen".