A l'inverse d'Air France, Air Berlin redoute toujours les cendres du volcan islandais

Selon le patron de la deuxième compagnie aérienne d'Allemagne, le volcan islandais continue à faire peser des risques «incalculables» sur le trafic aérien en Europe. Pour autant, Air Berlin maintient ses prévisions pour 2010.

Joachim Hunold ne partage pas le point de vue du DG d'Air France Pierre-Henri Gourgeon. En présentant ses résultats au premier trimestre, le patron d'Air Berlin,s'est dit toujours préoccupé par les risques « incalculables » que fait peser sur le trafic aérien en Europe le nuage de cendres s'échappant du volcan islandais entré en éruption le mois dernier.

Pour le moment, les multiples interdictions imposées par les autorités nationales en charge du contrôle aérien lui ont coûté 40 millions d'euros. Une facture salée pour cette compagnie qui a au premier trimestre - avant l'éruption donc - a fait état d'une perte nette de 93,6 millions d'euros contre 88,4 millions l'an passé à la même période.

Mais ces mauvais résultats et le risque d'un nouvel arrêt du trafic aérien imposé par le passage du nuage de cendres au-dessus de l'Allemagne n'empêchent pas Air Berlin de rester relativement optimiste pour 2010. La deuxième compagnie allemande table sur une croissance de ses ventes de 10%. Les investisseurs ont surtout retenu les risques mis en avant par son patron. Air Berlin perdait ce jeudi matin 2,10% à 3,39 euros.
 

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