Air Côte d'Ivoire va voler en turbopropulseurs

La future compagnie nationale ivoirienne Air Côte d'Ivoire va avoir besoin de s'équiper de deux turbopropulseurs pour assurer ses liaisons domestiques.
Copyright Reuters

La future compagnie nationale ivoirienne, Air Côte d'Ivoire, qui devrait être opérationnelle en avril, projette de s'équiper de deux turbopropulseurs pour compléter sa flotte. Pour l'heure, la priorité de la compagnie, dont Air France va prendre une participation directe de 20 %, est d'assurer les liaisons régionales (Bamako, Lomé, Lagos, Cotonou, Malabo...) à partir de l'aéroport international d'Abidjan Houphouët-Boigny avec deux A319 loués, puis un troisième en 2013.

Ce n'est qu'à partir de l'automne que Air Côte d'Ivoire devrait desservir les villes de province, une fois que certains aéroports auront fait l'objet de travaux de réhabilitation prévus par l'Etat. "Les aéroports devraient donc être prêts à l'automne", estime-t-on chez Air France KLM, qui nommera un directeur général à la tête d'Air Côte d'Ivoire.

Deux turbopropulseurs pour assurer les lignes domestiques

La compagnie ivoirienne aura besoin "a priori" de deux avions turbopropulseurs loués pour desservir "six à huits points domestiques". Une décision doit être prise "dans les deux mois qui viennent". Selon nos informations, ATR (50-50 EADS et l'italien Finmeccanica) est sur le dossier. Les deux partenaires doivent encore affiner "le programme et les horaires" et "choisir un type d'avion en conséquence".

Air Côte d'Ivoire sera détenu par l'Etat ivoirien, qui doit prendre dans une première phase enter 51 % et 65 % du capital, selon la possibilité de faire entrer des partenaires privés ivoiriens. Le reste est détenu par Air France avec le fonds Aga Khan pour le développement économique (35 %). L'investissement serait de l'ordre de 38 millions d'euros pour le lancement de la compagnie, dont 6 à 7 millions d'euros versés par Air France KLM. Air France souhaite renforcer sa présence sur le continent africain, notamment en raison de la croissance de 6 % à 7 % du trafic aérien en Afrique.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.