Kingfisher Airlines : le plan de redémarrage ne convainc pas

Selon le ministre de l'aviation indienne, le plan de sauvetage n'a apporté aucune garantie sur une éventuelle arrivée de fonds. Suspendue en octobre, la licence de vol expire en fin d'année.
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Le plan de sauvetage de la compagnie aérienne indienne Kingfisher Airlines n'a fourni aucune assurance sur d'éventuels financements pour lui permettre de sortir la tête de l'eau. Censé préciser les propositions de financement pour permettre aux autorités de l'aviation civile indienne (DGCA) de lui renouveler sa licence de vol qui expire le 31 décembre (suspendue en octobre) le plan n'a pas été jugé suffisamment clair par Ajit Singh, le ministre indien de l'Aviation. Il n'est en fait que la volonté du PDG Vijay Mallya d'agir, mais UB (la maison-mère de la compagnie aérienne) n'a pas annoncé qu'il allait donner quoi que ce soit", a déclaré Ajit Singh. "Il doit y avoir un plan concret", a-t-il ajouté.

2,5 milliards de dollars de dettes

Kingfisher est endettée à hauteur de 2,5 milliards de dollars selon plusieurs estimations. La compagnie doit de l'argent aux banques, aux aéroports, au fisc, aux entreprises de location d'avions et à son personnel. Pour être validé, ce plan doit obtenir le feu vert de chacun des créanciers du groupe.
La direction a déclaré être en discussions avec d'éventuels investisseurs, dont Etihad Airways.
En réaction à la déclaration du ministre, Kingfisher a indiqué prévoir un redémarrage de ses opérations sur ses propres fonds, conformément au plan soumis aux banques le 17 décembre.
 

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