
Pour Lyon la même formule que pour Toulouse. Selon le maire du chef-lieu du Rhône, Gérard Collomb, interrogé mercredi 11 décembre par Le Progrès, le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, envisagerait le même scénario pour l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry que pour celui de Toulouse.
La privatisation, qui selon les informations de La Tribune devrait avoir lieu (avec celle de l'aéroport de Nice) en 2015, ne concernerait ainsi que 49,9 % du capital de la société Aéroports de Lyon, que l'Etat détient actuellement à 60%. Exactement comme cela a été annoncé le 5 décembre pour l'aéroport de la ville rose, dont 49,9% de la majorité de que possède l'Etat va être cédée à un consortium chinois et 10,1% conservé dans les caisses publiques.
"Condition sine qua non": l'ouverture de nouvelles lignes aériennes
En revanche, expliquait La Tribune le 9 décembre citant un proche du dossier, le cahier des charges ne devrait plus être le même, l'Etat envisageant de le réécrire et notamment d'introduire "des critères de choix plus précis que ceux demandés pour Blagnac". Il s'agirait notamment d'exiger des acheteurs une expérience aéroportuaire.
Selon Le Progrès par ailleurs, Gérard Collomb, qui a rencontré en tête à tête Emmanuel Macron le 3 décembre, aurait posé une autre "condition sine qua non" à la privatisation partielle de l'aéroport de Lyon: l'ouverture de nouvelles lignes aériennes. Ainsi, il serait prêt même à "discuter" l'hypothèse d'une cession du capital à une société chinoise, si cela permettrait d'ouvrir "une ligne avec Shangaï ou Pékin".
Gérard Collomb affirme encore avoir obtenu, lors d'une autre rencontre le 3 décembre à Paris avec Manuel Valls, "163 millions d'euros pour le financement du nœud ferroviaire lyonnais dans le prochain contrat de plan Etat-Région".
Crédit Photo: Stéfan LD/Flckr/GFDL/ CC BY SA
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