
Des accords négociés avec les syndicats pour baisser les coûts unitaires de 1,5% par an au cours des trois prochaines années conformément aux ambitions du Plan Perform 2020 ou l'attrition drastique du réseau de vols comme l'ont fait toutes les compagnies aériennes qui se sont un jour retrouvées dans la situation délicate que connaît Air France-KLM?
C'est la problématique à laquelle est aujourd'hui confronté le groupe français pour tenter de sortir de l'impasse. Les 23 et 24 juin derniers, lors d'un conseil d'administration ordinaire focalisé sur la stratégie du groupe, les administrateurs ont validé l'hypothèse d'une baisse de voilure significative proposée par la direction en cas d'échec des négociations cet été avec les syndicats sur les mesures à prendre pour réduire le différentiel de compétitivité qui sépare Air France-KLM de ses rivaux européens.
Plan Perfom + ou plan B
Un chantage pour les uns. Une nécessaire anticipation pour les autres.
«Si l'entreprise ne parvient pas à signer des accords avec les syndicats à la rentrée, elle disposera d'une alternative validée en conseil. Si elle n'agit pas ainsi, elle prend le risque de perdre encore six mois à préparer un plan B à la rentrée», explique un proche du dossier.
Air France-KLM décidera après l'été des actions à mener. Dans tous les cas, le Plan Perform tel qu'il était initialement prévu s'est déjà avéré insuffisant dans la mesure où il a été amplifié par des mesures additionnelles annoncées le 15 juin pour économiser 80 millions d'euros supplémentaires. Certains en interne n'hésitent pas parler d'un plan « Perfom +, voire ++». Ce plan B, s'il était décidé, «doit apporter le même gain financier que le plan Perfom ++», explique la même source.
Néanmoins, des nouveaux efforts n'empêcheront probablement pas des coupes dans le réseau. « Même si nous faisons Perfom, il pourrait y avoir des fermetures de lignes », fait valoir un connaisseur du dossier.
Les modalités de ce plan B, qui concernera Air France et KLM, seront présentées fin juillet au conseil du groupe pour validation. Centrées sur le long-courrier, elles s'annoncent drastiques. L'annonce mi-juin de la fermeture de quatre lignes dont Kuala Lumpur et de la possibilité de repousser les livraisons de B777 et d'A350 avait donné le ton.
«Le sens du communiqué était très clair, si le groupe n'est pas en mesure de baisser ses coûts unitaires, on retirera une grande partie de ce qui génère des pertes comme l'a fait British Airways pendant des années, non pas pour échapper à la faillite, mais pour rester un leader du secteur et éviter un scenario à la Alitalia », explique-t-on en interne.
Chez Air France, une ligne long-courrier sur deux est dans le rouge.
British Airways, l'exemple à suivre
Pour rappel, à la fin des années 90, British Airways dominait le transport aérien européen. Après avoir connu des difficultés financières (largement moins graves que celles d'Air France-KLM aujourd'hui), la compagnie, sous la présidence de Bob Ayling puis de Rod Eddington, avait réduit ses capacités de 20% entre 1999 et 2003. Entre ces deux dates, la compagnie britannique, qui transportait 25% du trafic européen (contre 17% pour Lufthansa et 15% pour Air France) est ainsi revenue au niveau de ses concurrentes. Toutes détenaient 17% de parts de marché.
Selon nos sources, dans ce fameux plan B, une quinzaine de lignes long-courriers serait supprimée à Air France. Des lignes court et moyen-courriers seraient également touchées même si cette partie du réseau a déjà subi une forte cure d'amaigrissement ces dernières années. Pour l'heure les personnes en charge du programme n'ont pas encore commencé à plancher sur le court et moyen-courrier. Des fermetures de lignes sont également à l'ordre du jour chez KLM.
Effondrement de la recette unitaire
«Toutes les compagnies qui s'en sont tirées ont été obligées de passer par cette étape pour retourner une situation désastreuse », explique un bon connaisseur de l'entreprise. «Dans ce secteur, la dérive des coûts est traditionnellement supérieure à celle des recettes, cet écart est aujourd'hui amplifié par la baisse des recettes, il faut donc mettre un grand coup sur les coûts. En 1994, Christian Blanc avait supprimé 20% des lignes», précise-t-il. « Mais à l'époque, il n'y avait pas de hub, il était plus facile de connaître la rentabilité des lignes. Aujourd'hui dans une compagnie de réseau, l'exercice est plus compliqué puisqu'il faut savoir quelles sont les lignes à couper sans qu'il y ait des effets amplifiés sur les correspondances ».
Avec l'effondrement de la recette unitaire depuis quasiment un an, les résultats économiques ne sont pas au rendez-vous. Selon des sources concordantes, ils sont largement en dessous-du budget prévu cette année. Si la direction n'avait pas communiqué au marché de prévisions financières pour l'année 2015, elle tablait néanmoins en interne sur un résultat d'exploitation compris entre 600 et 750 millions d'euros.
Suppressions de postes massives
De telles coupes dans le réseau d'Air France-KLM entraîneraient une réduction de la flotte (et un décalage des prises de livraisons de nouveaux avions du type A350 et B787 en 2016 et 2017), et des suppressions de postes massives. Le Monde évoquait vendredi le chiffre de 3.300 personnes. Un chiffre démenti par Air France dans un communiqué. Pour autant ce chiffre n'est pas incohérent. «Cela risque même d'être plus», fait valoir un observateur.
Aucun chiffre n'est arrêté assure-t-on. L'ampleur d'un plan social dépendra en effet de la taille du réseau et des négociations avec le personnel.
Après être parvenu à réduire les effectifs à travers des plans de départs volontaires à Air France, le groupe risque d'avoir du mal à éviter les départs contraints.
« Quel que soit le scénario, Air France pourrait procéder à des licenciements secs », indiquent plusieurs sources internes. De telles mesures devront forcément recevoir l'aval de l'état actionnaire à hauteur de 18%. Même chose aux Pays-Bas, même si l'Etat néerlandais n'est pas actionnaire du groupe. D'ores et déjà, la suppression d'un millier de postes chez KLM serait actée, selon nos informations.
«Nous n'avons aucun plan secret de licenciement », assurait le 9 mars aux Echos le PDG d'Air France-KLM Alexandre de Juniac.
Tensions sociales
Si la négociation de nouveaux accords d'entreprise avec les trois catégories de personnel en plein été relève déjà de l'exploit, elle s'apparente comme une mission impossible dans le climat social extrêmement délétère qui règne au sein de la compagnie. Alors que les pilotes font l'objet d'un rejet massif des autres catégories du personnel, la relation sociale est pour le moins tendue entre la direction et le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), mais aussi entre la direction et les syndicats d'hôtesses et de stewards (PNC), arc-boutés sur l'accord collectif signé en 2013 qui court jusqu'en octobre 2016.
Réapparues lors du conflit des pilotes en septembre dernier, ces tensions sont aujourd'hui amplifiées par le refus du SNPL de solder les mesures du plan d'économies précédent Transform 2015 alors que les autres catégories du personnel ont réalisé la totalité ou presque des efforts demandés. Si les pilotes ne finissent pas le boulot et ne s'engagent pas sur de nouvelles mesures, la direction ne pourra pas demander au personnel au sol et aux PNC de nouveaux efforts. Le résultat du référé déposé à l'encontre du SNPL pour les pousser à finir le plan précédent sera connu le 3 juillet.
Ces tensions sont également entretenues par la quantité d'efforts demandés à chaque catégorie de personnels en fonction des comparaisons avec le niveau de productivité des concurrents européens comme Lufthansa ou IAG. A ce jeu, ce sont les pilotes qui ont l'écart de coûts le plus faible et les PNC l'écart le plus important. «En pourcentage, c'est vrai, mais il faut raisonner en millions d'euros d'économies potentielles, tout le monde doit faire des efforts », explique un cadre.
Des Etats Généraux du transport aérien?
Faudra-t-il court-circuiter les syndicats en lançant un référendum auprès des salariés comme l'avait fait Christian Blanc en 1994 pour redresser la compagnie ? « Peut être. «L'idée mijote », dit-on.
Enfin, les syndicats estiment que l'on ne peut pas demander de nouveau efforts aux salariés sans un coup de main de l'État. « Les salariés ne feront pas les efforts nécessaires si l'État alourdit les charges qui pèsent sur le transport aérien », explique un syndicaliste.
« Ce sera difficile de leur demander des efforts si l'État autorise Aéroports de Paris à augmenter les redevances à Roissy et à Orly ou s'il accorde de nouveaux droits de trafic aux compagnies du Golfe », ajoute un autre syndicaliste.
Certains évoquent l'idée d'organiser des Etats généraux du transport aérien où toutes les parties prenantes s'engageraient à faire des efforts. Le conseil d'Air France-KLM est sur la même longueur d'ondes. Il estime lui aussi que l'État a un rôle à jouer. Il a mandaté Alexandre de Juniac de faire du lobbying auprès des différents ministères pour qu'un certain nombre de mesures du rapport Le Roux pour améliorer la compétitivité du transport aérien français soit mis en place. Alexandre de Juniac le fait déjà. Depuis plusieurs semaines, il ne cesse de demander un environnement plus favorable au transport aérien.
«L'objectif du plan est de permettre d'obtenir un sursis, le temps que de nouvelles mesures et de nouvelles règles en matière de concurrence équitable soient mises en place », fait-on remarquer.
L'Etat va-t-il vraiment bouger ? Ses intérêts sont en effet multiples. «Je comprends que l'on défende Aéroports de Paris, Emirates ou Turkish Airlines pour doper le tourisme en France, ou encore Airbus et Dassault, mais il faudra assumer le jour où Air France deviendra comme Alitalia », explique un salarié.
Moral en berne
Le moral est donc au plus bas au sein des personnels. Le désarroi est tel qu'un grand nombre se demande si tous les efforts demandés permettraient à la compagnie de sortir vraiment la tête de l'eau à moyen terme. «Rien ne laisse présager que la concurrence des low-cost et des compagnies du Golfe s'atténuera et personne ne peut leur assurer le contraire», fait valoir un cadre de l'entreprise. "Aussi, cette action sur les coûts doit obligatoirement s'accompagner par un projet industriel solide, basé sur un système d'alliances fortes sur les zones géographiques stratégiques".
Le défi est donc colossal. Il faudra que toutes les planètes soient alignées pour qu'Air France-KLM sorte de l'impasse.
Si les pilotes d'avion se qualifient volontiers de cochers , leurs responsabilités diffèrent a l'évidence de cette honorable corporation.
Que la jalousie et l'envie aveuglent certains ne constitue pas une nouveauté.
Les difficultés d'air France ne viennent à l'évidence pas des pilotes . Une étude interne récente montre qu'ils sont la catégorie professionelle dont l'écart de coût avec la concurrence est la plus faible, pour preuve , ils travaillent pour la low cost Transavia , ce qu'aucune autre catégorie de personnels d'AF n'a fait pour cause de différentiel de salaire trop important ( à travail équivalent le salaire chez AF est bien supérieur pour le PS et un peu supérieur pour les Hôtesses/stewards) , ou tout simplement parceque l'emploi occupé à AF n'existe pas dans un structure low cost.
Les difficultés de cette entreprise est le traitement "social" des multitudes d'emplois qui n'ont plus leur place dans cette entreprise confrontée a la mondialisation .
Les myriades d'emplois plus ou moins fictifs de cette entreprise sont conservés sur pression politique évidente , alors il est plus facile d'accuser tel ou tel que de prendre ses responsabilités.
Les dirigeant ne brillent ni parleur efficacité ni par leur courage .
Confier Air France a un politique médiocre , c'est comme confier une mission spatiale a un communiquant : crash assuré.
Si les pilotes d'avion se qualifient volontiers de cochers , leurs responsabilités diffèrent a l'évidence de cette honorable corporation.
Que la jalousie et l'envie aveuglent certains ne constitue pas une nouveauté.
Les difficultés d'air France ne viennent à l'évidence pas des pilotes . Une étude interne récente montre qu'ils sont la catégorie professionelle dont l'écart de coût avec la concurrence est la plus faible, pour preuve , ils travaillent pour la low cost Transavia , ce qu'aucune autre catégorie de personnels d'AF n'a fait pour cause de différentiel de salaire trop important ( à travail équivalent le salaire chez AF est bien supérieur pour le PS et un peu supérieur pour les Hôtesses/stewards) , ou tout simplement parceque l'emploi occupé à AF n'existe pas dans un structure low cost.
Les difficultés de cette entreprise est le traitement "social" des multitudes d'emplois qui n'ont plus leur place dans cette entreprise confrontée a la mondialisation .
Les myriades d'emplois plus ou moins fictifs de cette entreprise sont conservés sur pression politique évidente , alors il est plus facile d'accuser tel ou tel que de prendre ses responsabilités.
Les dirigeant ne brillent ni parleur efficacité ni par leur courage .
Confier Air France a un politique médiocre , c'est comme confier une mission spatiale a un communiquant : crash assuré.
Si les pilotes d'avion se qualifient volontiers de cochers , leurs responsabilités diffèrent a l'évidence de cette honorable corporation.
Que la jalousie et l'envie aveuglent certains ne constitue pas une nouveauté.
Les difficultés d'air France ne viennent à l'évidence pas des pilotes . Une étude interne récente montre qu'ils sont la catégorie professionelle dont l'écart de coût avec la concurrence est la plus faible, pour preuve , ils travaillent pour la low cost Transavia , ce qu'aucune autre catégorie de personnels d'AF n'a fait pour cause de différentiel de salaire trop important ( à travail équivalent le salaire chez AF est bien supérieur pour le PS et un peu supérieur pour les Hôtesses/stewards) , ou tout simplement parceque l'emploi occupé à AF n'existe pas dans un structure low cost.
Les difficultés de cette entreprise est le traitement "social" des multitudes d'emplois qui n'ont plus leur place dans cette entreprise confrontée a la mondialisation .
Les myriades d'emplois plus ou moins fictifs de cette entreprise sont conservés sur pression politique évidente , alors il est plus facile d'accuser tel ou tel que de prendre ses responsabilités.
Les dirigeant ne brillent ni parleur efficacité ni par leur courage .
Confier Air France a un politique médiocre , c'est comme confier une mission spatiale a un communiquant : crash assuré.
http://www.lefigaro.fr/societes/2009/01/13/04015-20090113ARTFIG00270-air-france-klm-prend-alitalia-sous-son-aile-.php
http://fr.reuters.com/article/businessNew/idFRKCN0J217H20141118
L'amende de 1.5 million d'euro fin décembre 2014 :
http://www.challenges.fr/entreprise/20141219.CHA1736/la-communication-financiere-d-air-france-sanctionnee.html
Les 400.000€ de Ali Bongo :
http://gabonpage.net/actualites/actualites.php?Article=2933
L'amende fret de 339,5 Millions d'euros en Europe :
http://www.ladepeche.fr/article/2010/11/09/944565-ue-air-france-klm-cartel-fret-aerien-ecopent-799-millions.html
Amende Cargo mais cette fois-ci aux USA et 504Million de Dollar :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/06/26/air-france-klm-condamnee-a-une-amende-record-pour-entente-illicite_1063412_3234.html
Au canada 10 Millions de + :
http://www.bureaudelaconcurrence.gc.ca/eic/site/cb-bc.nsf/fra/03089.html
En Australie et un petit 6 Millions de Dollars :
http://www.20minutes.fr/economie/572587-20090216-economie-air-france-klm-sanctionne-en-australie
En Suisse en janvier 2014 et 3.2 Millions de + :
http://www.wk-transport-logistique.fr/actualites/detail/72383/ententes-dans-le-fret-aerien-air-france-klm-ecope-d-une-amende-de-32m-en-suisse.html
70 Millions de + pour fermer la "Class Action" :
http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/us-air-france-fin-de-la-class-action-sur-le-fret-aerien-267685.php
USA : Air France écope d'une amende de 85 000 dollars :
http://www.tourmag.com/USA-Air-France-ecope-d-une-amende-de-85-000-dollars_a55094.html
Les 400.000€ de PH Gourgeon :
http://lexpansion.lexpress.fr/entreprises/air-france-les-400-000-euros-de-prime-pour-gourgeon-ne-passent-pas_1348225.html
Les 115.000€ d'amende dans Cityjet :
http://www.liberation.fr/economie/2013/10/08/travail-dissimule-amendes-confirmees-pour-air-france-et-cityjet_937898
122 Millions de moins value dans la vente de City Jet :
http://www.challenges.fr/entreprise/20140310.CHA1357/quel-avenir-pour-cityjet-apres-la-cession-par-air-france.html
Je vous remercie tout d’abord pour votre fidélité à La Tribune. Je viens de voir mon post. Je ne mêle pas de la modération et je suppose qu’il y a eu un couac. J’en suis désolé. Je me permets donc de republier ci-dessous votre commentaire.
Je conçois tout à fait que vous n’appréciez pas mes articles. En revanche, je ne peux admette que vous remettiez en cause « mes pratiques journalistiques. Tout ce que j’écris est croisé par plusieurs sources comme l’exigent les pratiques du métier.
Sur l’article en question, il y a tout simplement des faits, un management qui propose un plan B à son conseil qui le valide. Je n’ai rien inventé.
Je serai ravi d’échanger avec vous sur le sujet. La discussion permet souvent de lever des malentendus. Je vous laisse mon adresse e-mail. fgliszczynski@latribune.fr
Bien cordialement
Fabrice Gliszczynski
Votre commentaire
"A se demander si FG est payé au nombre de commentaires... Les poncifs y sont les bienvenus; les données quantifiées appréciées (nous avons pris UN long courrier, UNE FOIS, il y a des années...), les (faux) scoops diffusés...
Air France, si elle arrête quelques lignes à la saison d'hiver, ne se démarque en rien de ses homologues; TOUTES les compagnies ouvrent, ferment, testent des lignes et s'appuie sur les résultats. Même les low cost, à l'hiver, gardent au sol une très grande partie de leur flotte, inutile à cette saison. Mais FG veur "vendre"..., alors, il titre... Et les commentateurs y vont de leur petit billet: ben oui, quoi, y'a pas de raison qu'ON ne fasse pas venir un 777 à Lyon (ou bien Agen, Rodez,...) pour une dizaine de passagers, enfin quoi ! (Rentabilité ?, pas le problème des lyonnais, mon bon monsieur...)."
"Quand le juge se déclare incompétent, il ne déboute pas ! Article mal informé ?" (elle parle d'un article paru dans le Point le 19/06/15).
Merci
On comprend pourquoi les pilotes snpl dans une pathétique conférence de presse ont annoncé qu'ils ne feraient pas grève pendant les vacances..
Des années de cogestion entre énarques et ingénieurs de l'Enac. La certitude de détenir la vérité. La certitude d'être le "modèle". Tout ce qui hors de ce modèle (low-cost, évolution des clients et des compagnies...) n'est pas valable par principe. Un SNPL ALPA corporatiste agissant sur les grands choix stratégiques de la compagnie...avec une bande d’irresponsables élus fin 2014..Pendant ce temps là les compagnies du Golfe observent...Le futur dirigeant de AF est peut être déjà parmi l'une de ces compagnies (cf. les ex AF qui ont rejoint Etihad, Emirates..)
ex : Toulon Paris de 50 à 323 Euros
Il faut des tarifs simples avec peu d'écart car le prix de revient est le même pour un vol bas tarif ou haut tarif
c'est vrai que saint tropez n'est pas loin .. (et pour 100 euros de plus vous allez aux antilles)
Le service à bord est nul en classe . La priorité semble etre la classe Affaire ou First classe.
Nous avons pris AF il ya plusieurs années pour un vol long courrier et depuis nous ne voyageons que sur les compagnies du Golf ou asiatiques.
Qui plus est, arrêtons avec cette histoire de suivre des modèles étrangers. les Britanniques une mentalité de travail et de gestion totalement différent de celle des Français, c'est encore un miroir aux alouettes pour les actionnaires et rien d'autre.
AF doit devenir une compagnie plus simple, plus petite, moins ambitieuse, et se tenir à cette structure.
Sous-estimer la capacité de développement de la concurrence aérienne est aussi brillant que la fine intuition qui mena au désastre programmé de Dien-Bien Phu...entrainé par l'aveuglement d'une caste aussi étoilée qu’incompétente. Le sacrifice des troupes au sol et leur abnégation n'a rien pu changer à la donne. Je crains que l'histoire ne se répète avec l'équipe actuelle à la manœuvre chez AF. Triste bilan, quand on sait qu'il eut été possible de contrer ces Low-cost avec la puissance d'Air Inter associée aux chambres de commerce. Le long courrier prendra le même chemin...et la caisse de retraite des navigants aussi, si la barre n'est pas redressée au plus vite....
La plupart ne servent a rien a part calculer le poids des assiettes a bord la direction veut augmenter la productivité des navigants pnc, mais n'oubliez pas que c'est aussi une direction qui a signé ces accords.
Plus tu voles plus tu gagnes, le plan perform augmente la productivité certes mais va coûter 40% de plus.
C'est pas le personnel qui prend tant de mauvaises décisions commerciales
Alors, cher gouvernement français, ouvrez les yeux et oeuvrez pour sauver nos compagnies aériennes en grande difficulté.
Les conditions de travail devraient être alignés chez Hop, sur Transavia, puisque leurs concurrents, c'est Easyjet, Vueling, germanwings, etc !!
Un habitant de Toulouse (ou autre ville européenne) pour se rendre a Kuala Lumpur ne voudra jamais faire :
Toulouse>CDG>Saigon>Kuala Lumpur, il prefera faire Toulouse>CDG>Kuala Lumpur voire Toulouse>Dubai>Kuala Lumpur.
De plus les vols Courts/moyen courrier d’affrètement vers les hubs ne sont pas rentables pour la plus part des compagnies aériennes, la ou les compagnies gagnent de l'argent c'est sur les longs courriers, car ils font des grosses Economies d’échelles.
Enfin, Imaginez si un CDG>Saigon a du retard, l'ensemble des passagers loupent leur correspondance et donc les vols courts/moyens a Saigon sont retardes, ce qui provoque un bordel pas possible...
Donc votre idée, ne va faire que augmenter les coûts pour AF, envoyer les clients chez la concurrence qui voudra des vols plus courts et plus directs et enfin creer une organisation trop lourde et complexe.
AF se plaint du cout d'ADP : pourquoi AF impose aux lyonnais de passer par ADP pour se rendre aux Antilles ou à la Réunion ????? le potentiel est pourtant là (cf les concurrents)
Si au moins Transavia prenait le relais... mais non : Transavia, c'est Orly Airlines ! alors bienvenue à Vueling, Easyjet, etc ! Si, comme ça semble évoqué, Genève investi l'aéroport de LYS... alors bienvenue à Swiss et sa maison mère ! Et qu'AF ne vienne pas se plaindre: c'est par défaut que les lyonnais souhaite la venue de ces compagnies... idem pour Emirates et Qatar !!!
Air France ne cesse pas de copier les méthodes des Britanniques, des Allemands, des Hollandais, des Suisses…. mais sur le papier seulement. Dans la pratique, c'est toujours la méthode française qui prévaut avec les conséquences qu'on connaît : manie de grandeur, mauvaise gestion et surtout des grèves, à la pelle !
La solution pour AF c'est devenir une compagnie plus modeste, avec de coûts à la hauteur de ses capacités, avec lignes, personnel et flotte plus réduits et s'y tenir. Mais en connaissant nos compatriotes, je sais que ne sera une solution facile, la folie de grandeur et l'envie de prestige est comme un cancer qui ronge nos plus belles ambitions.