Avec une multitude de liaisons aériennes supprimées depuis mars, des fréquences de vol réduites sur les lignes conservées et une offre de sièges ramenée à la portion congrue (10 à 20 %), la connectivité aérienne qui permet de relier villes et territoires en France et en Europe a subi un sérieux revers. La question de la reconstruction des réseaux des compagnies et celle de la santé des aéroports se pose alors que l'arrivée prévue d'un vaccin redonne de l'espoir au secteur aérien. La barre des 1,5 milliard de passagers perdus en Europe a été franchie, « un effondrement sans précédent » selon Olivier Jankovec, directeur général de l'ACI (Airports Council International) Europe. L'index de connectivité directe entre aéroports a plongé de 59 % en septembre et sera sans doute de 80 % pour octobre/novembre en raison des confinements. Sur l'intercontinental, les chiffres sont encore pires, entre - 75 et - 91 %.
« Le directeur de l'aéroport de Cork (Irlande) m'a dit que sur 54 liaisons opérées avant la crise il ne lui en restait plus que 2 » évoque Olivier Jankovec.
L'arrivée programmée d'un vaccin début 2021 peut-elle sonner la reprise ? Pour Thomas Juin, président de l'UAF (Union des aéroports français), le redémarrage n'aura pas lieu avant le printemps 2021. Côté compagnies, la PDG de Transavia Nathalie Stubler étudie plusieurs scénarios :
« au printemps 2020, nous avions zéro activité. Or, nous avons réussi à revenir à 40 % en juillet et 50 % en août en nous adaptant aux différentes phases de la pandémie. Nous allons nous préparer à chaque scénario ».
Pour elle, les trafics domestique et intra européen reprendront dès l'arrêt du confinement, grâce au motif de voyage dit VFR (visit friends and relatives, rendre visite à sa famille et ses amis). En Espagne, le PDG de Volotea Carlos Munoz partage cette analyse :
« il faut s'adapter très vite. Je gère des...
de plus un parcours du combattant pour avoir un remboursement, certains en attente depuis mars...
Effectivement connectivité dévastée !
C'est rien à coté de ce qui t'attends qu'en il fera 45 - 50 en été et 25 - 30 ° C en hiver, qu'on se battera pour pouvoir manger... etc...
Ah l'UERSS, bonne dernière dans tous les domaines vertueux qui aime tellement ces gros navions hein... Elle va nous faire un gros caprice sinon !
Vite un frexit.