"La SNCF n’a pas peur de la concurrence, testons-la ! " (Pepy)

Guillaume Pepy détaille pour La Tribune la transformation numérique qu’il orchestre au sein de l’entreprise publique. Elle va permettre de lutter contre la concurrence des autres modes de transport et préparer la fin du monopole ferroviaire en France, une étape qu’il suggère d’anticiper en procédant à des expérimentations. Des investissements massifs sont prévus dans les TGV à bas prix.
Guillaume Pepy, président du directoire de SNCF et PDG de SNCF Mobilités

LA TRIBUNE — Plus de huit mois après la loi sur la réforme ferroviaire instituant le rapprochement de SNCF et du gestionnaire du réseau ferroviaire, Réseau ferré de France (RFF), où en êtes-vous dans la construction de cette nouvelle entité ?

Guillaume Pepy - Depuis le 1er janvier, une nouvelle entreprise est née. Elle s'appelle toujours SNCF. Parce qu'elle est synonyme de sécurité, de technicité, de présence sur le territoire, mais aussi parce que les Français y sont profondément attachés. Avec cette réforme, nous avons déjà réussi à transformer la relation entre l'exploitant des trains et le responsable d'infrastructure. En quelques mois, les bisbilles et les conflits entre SNCF et RFF ont disparu. Le gestionnaire d'infrastructure SNCF Réseau et l'opérateur SNCF Mobilités travaillent aujourd'hui côte à côte et recherchent désormais l'optimum collectif. Par exemple, pour mener à bien les travaux sans précédent sur le réseau, tout en maintenant la circulation d'un plus grand nombre de trains, nous trouvons les solutions techniques en commun, en prévoyant les travaux la nuit et la circulation le jour. Même chose sur la sécurité, qui est notre obsession : nous avons construit un programme d'actions pour tout le groupe, « Excellence Sécurité ». Le ministre des Transports, Alain Vidalies, suit les résultats de ce programme de très près. Et, avec Frédéric Saint Geours, président du conseil de surveillance, et Jacques Rapoport, président délégué du directoire, nous portons une vision : faire de SNCF une entreprise ferroviaire résolument multimodale, d'ambition internationale et plus numérique.

Quelle est la prochaine étape de votre projet d'entreprise ?

Il faut accélérer l'adaptation de SNCF, car la « révolution de la mobilité » est une réalité. Par exemple, le covoiturage se développe, les bus longue distance vont se multiplier avec la libéralisation du marché des autocars prévue dans la loi Macron et l'aérien à bas prix triomphe en Europe. Nous croyons totalement à l'avenir du train, s'il s'adapte.

Comment comptez-vous agir ?

Nous devons nous focaliser encore davantage sur la satisfaction de l'expérience client en anticipant ses attentes à chaque instant. Les clients veulent à la fois du « haut débit » et du sur-mesure, deux demandes qui apparaissent contradictoires. Par « haut débit », il faut entendre la capacité de SNCF à faire face à la saturation des réseaux ferroviaires et urbains, à transporter davantage de gens ou de marchandises dans les grandes métropoles... Cela passe donc par des chantiers de « dé-saturation » et des investissements sans précédent sur le réseau. En même temps, les clients, qu'ils soient chargeurs ou voyageurs, veulent du sur-mesure. Ils ne veulent pas être traités comme une foule, comme des flux, mais comme des individus.

Ce qu'ils demandent, c'est un voyage personnalisé, de porte à porte et connecté. Le numérique le permet. Cette personnalisation de l'offre va nous permettre de considérer nos 10 millions de clients par jour, non pas comme un flux de voyageurs, mais comme 10 millions de fois un client particulier. Cette révolution est conduite par Barbara Dalibard, patronne « Voyageurs » du groupe.

Comment s'inscrit le « porte à porte », dans la transformation du service de SNCF ?

Le « porte à porte » existe déjà dans nos activités SNCF Logistics. Nous proposons des offres de « bout en bout » en combinant différents modes de transport. Une entreprise peut expédier sa marchandise d'une usine française à un entrepôt en Chine en utilisant les services d'un seul prestataire, lequel construit l'ensemble de la chaîne logistique. C'est le métier de Geodis, un des leaders du métier. Pour le transport de voyageurs, la vision est la même : SNCF doit pouvoir construire pour chaque client des solutions de mobilité pour tous ses déplacements. Plus que jamais, nous sommes la « SNCF des solutions ». Si nous ne le faisons pas, dans trois ou cinq ans, Google le fera.

Puisque vous évoquez Google, pourquoi ouvrir vos données relatives au trafic des trains alors que les géants du Net pourraient les utiliser et développer des offres court-circuitant SNCF ?

Toutes les données du service public conventionné (TER, Intercités et Transilien) sont déjà accessibles. Concernant les données du TGV, nous avons décidé de les ouvrir pour permettre à des start-up et autres développeurs de déployer des nouveaux services numériques et des solutions de porte à porte. L'accès aux données sera payant et complété par une offre de service consacrée aux développeurs informatiques. Le montant sera symbolique pour les start-up, et plus élevé pour les gros consommateurs comme les Gafa.

Quels seront les prix ?

Cette offre d'accès aux données et de services aux développeurs sera annoncée par Yves Tyrode, notre nouveau Chief Digital Officer, à la mi-juin pendant le mois de la French Tech.

L'ouverture des données concernera-t-elle les données personnelles ?

Non. Les Français attendent beaucoup de nous. Et notamment que nous respections intégralement et sans exception les informations personnelles. Pour les données générales, nous nous sommes engagés à les mettre en ligne de manière systématique dans le cadre de notre démarche de transparence, sous la supervision de Transparency International, ce qui est une première.

Quand l'offre de « porte à porte » sera-t-elle disponible à grande échelle ?

Le mouvement a été amplifié cette année avec la nouvelle application SNCF. Cette « appli » multimodale permet par exemple d'indiquer les horaires des transports urbains à un voyageur TGV arrivant en gare de Lyon-Part-Dieu. Dans deux ou trois ans, cette application pourra proposer l'achat d'un billet de tramway en 2D sur les smartphones. La technologie permettra aussi de représenter la gare en réalité augmentée et d'indiquer comment aller facilement à l'arrêt du tramway. Ces outils sont indispensables pour faire de tous des fidèles du transport collectif. Nous multiplions les expérimentations. Il faudra ensuite industrialiser.

Est-ce le seul outil pour développer le « porte à porte » ?

Nous misons également beaucoup sur IDpass, une nouvelle application qui permet l'accès unique à toutes les mobilités innovantes autour du train. Par exemple, vous pourrez réserver et régler les parkings, les vélos en libre-service, accéder à de l'autopartage... Il faut viser ce que les clients attendent.

Pensez-vous que la stratégie de porte à porte sera suffisante pour contrer la concurrence ? La baisse des prix n'est-elle pas la priorité des clients ?

Bien sûr que si ! L'explosion du low cost, l'évolution du pouvoir d'achat et l'économie du partage nous imposent de baisser nos prix. ll faut baisser nos coûts pour baisser nos prix. Le sujet essentiel pour SNCF, ce sont les gains de compétitivité. Seule une SNCF compétitive a un grand avenir.

Comment fait-on dans un groupe de 260.000 salariés ? Pensez-vous que l'entreprise soit capable d'accomplir les efforts  nécessaires ?

SNCF a déjà beaucoup changé. Je termine un premier tour de France pour parler avec les agents de concurrence et de compétitivité. Les chiffres sont mis sur la table. Les réponses possibles aussi. Et à chaque fois, je rappelle que l'amélioration de notre compétitivité ne se fera pas au détriment de la sécurité, qui est notre obsession.

La compétitivité passe par trois leviers : la redéfinition d'un nouveau cadre social dont la négociation a déjà commencé, la réduction de nos coûts de structure (achats, informatique, immobilier, frais généraux). Sur ce point, c'est spectaculaire. En deux ans, nous avons économisé 465 millions d'euros de frais de structure. En 2015, ce seront 235 millions d'euros d'économies supplémentaires. Enfin, une meilleure compétitivité passe aussi par l'élargissement des compétences des métiers, et par la productivité industrielle de nos équipements. Dans ce domaine, les objets connectés constituent une vraie révolution. D'ici à quelques années, la plupart de nos équipements seront dotés de capteurs numériques. Ils pourront donc diagnostiquer leur propre état en temps réel et le signaler pour faciliter les opérations de maintenance. Si les opérations à faire sont déjà connues quand un train arrive à l'atelier, l'entretien prendra deux fois moins de temps... En ce sens, SNCF se réinvente en un « Digital Railways ».

Quelle est la baisse attendue des coûts ?

Au global, dans certaines productions, la diminution des coûts pourra atteindre 15 % à 25 % sur trois à cinq ans. Soit plusieurs centaines de millions d'euros, un montant inatteignable autrement.

La numérisation supprime des postes de vente au guichet. Quelle sera l'évolution des effectifs pour les prochaines années ?

Barbara Dalibard l'a confirmé : nous maintenons de la vente en gare. Le sujet, c'est l'évolution du contenu des métiers. Les clients veulent plus d'autonomie. Ils nous le disent. Mais ils demandent aussi autant, sinon plus, de présence humaine à bord des trains.

Mais les métiers sont complètement différents...

Aujourd'hui, les deux tiers des contrôleurs sont recrutés parmi les vendeurs, les agents d'accueil ou les autres cheminots. Et beaucoup de cheminots du fret ont réussi leur indispensable reconversion dans l'entreprise, pour le plus grand bien de tous.

Qu'entendez-vous par une augmentation des services à bord ?

Prenons la fraude qui, chaque année, coûte 500 millions d'euros à l'ensemble des entreprises de transport. Pour lutter contre ce mal français, nous étudions la possibilité d'installer, au début des quais, des systèmes de portes d'embarquement qui se ferment si le voyageur ne dispose pas de son billet, à l'image de ce qui se pratique en Espagne. Avec un tel système, le temps du contrôle à bord est largement libéré pour faire du service. Toutes ces transformations se feront avec les salariés d'aujourd'hui. Il n'y a pas de plan social à SNCF et il n'y en aura pas. L'enjeu est d'enrichir les compétences des salariés.

Le rapport du cabinet Secafi pour le CCE de SNCF évoque l'hypothèse d'une réduction des effectifs pouvant aller jusqu'à 13 .000 postes d'ici à cinq ans. D'autres rapports vont dans le même sens. Que répondez-vous ?

Ces chiffres sont destinés à faire peur. Au contraire, ma perspective est de développer le groupe. SNCF étend ses métiers et nous avons la chance d'être sur un secteur en croissance, car les besoins de mobilité ne cessent de se développer en France et en Europe. Nous embauchons 9. 000 personnes en 2015 !

Est-ce que tous les salariés SNCF sont susceptibles de vivre cette transformation ?

Oui, ils l'ont démontré dans le fret. Moribond il y a cinq ans avec les moqueries sur les wagons perdus, une perte abyssale de 483 millions d'euros, Fret SNCF a réenclenché son développement. Grâce à Sylvie Charles et aux équipes, le taux de satisfaction clients a bondi de 20 points et sa perte a été réduite de trois quarts. Tout ça avec une adaptation des façons de produire par les personnels qui ont fait des efforts incroyables, notamment sur leurs compétences et dans la relation avec le client. Pour y parvenir, il faut de la volonté, du temps et de l'engagement. Nous avons tout ça.

Le cheminot de demain sera-t-il un cheminot connecté ?

Certainement ! Depuis avril, comme Yves Tyrode l'avait promis, les 150. 000 salariés de l'Épic SNCF disposent de leur adresse email professionnelle. D'ici à dix-huit mois, 80 .000 salariés seront équipés de tablettes. Au sein de SNCF Réseau, chaque technicien de surveillance des voies aura sa tablette, ce qui permettra d'améliorer le traitement automatisé du réseau. Nous réinventons notre métier. C'est un énorme progrès en matière de sécurité et d'efficacité.

Comment défendre le train face au durcissement du paysage concurrentiel ?

Défendre le train, cela suppose d'être global. On ne peut le défendre efficacement sans être sur tous les marchés de la mobilité. Si nous voulons garder nos clients, nous devons leur proposer toutes les offres. C'est ce que nous faisons. SNCF est présente, directement ou en partenariat, dans le vélo libre-service, dans les véhicules avec chauffeur (VTC) pour nos clients TGV, dans le covoiturage, demain dans le transport en autocar et l'autopartage, et bien entendu dans le train, qui est notre cœur de métier. Cette stratégie est aussi une réponse aux demandes des « hypermobiles », qui sont une clientèle potentielle forte pour le train. Car ils veulent un transport sûr, de centre à centre, rapide et confortable.

Qu'est-ce qu'un hypermobile ?

Ce sont ceux et celles qui profitent à plein de leur droit à la mobilité. Ceux qui, outre leur déplacement quotidien, effectuent trois ou quatre voyages par semaine, personnels ou privés. Cela touche une large partie de la population ! Ces clients choisissent leur destination en fonction du prix. Il leur faut donc des tarifs bas.

Après avoir éduqué le client à réserver tôt pour bénéficier des tarifs les plus bas, vous lancez des offres à prix canon de dernière minute... Pourquoi ?

Ce qui est nouveau, c'est surtout le changement d'échelle. Les offres de dernière minute vont être systématisées pour les clients fidèles. Nous commençons par les jeunes.

Parlons tarifs justement. Vous avez lancé Ouigo, un TGV à bas prix, il y a deux ans. Quelle est votre stratégie bas prix ?

Nous allons investir massivement dans le TGV à bas prix. Nous sommes les mieux placés pour le faire. Nous ne pouvons laisser ce marché ouvert à de nouveaux opérateurs. Grâce à Ouigo, nous ouvrirons une nouvelle ligne vers Nantes en septembre 2016, puis Bordeaux et Rennes en 2017. Devraient également s'ajouter d'autres liaisons au départ des gares proches de Strasbourg et de Lille, puis d'autres lignes après 2020, pourquoi pas à l'international. Ouigo doit sa réussite à une excellente qualité de service. Nous développons cette offre au sein de SNCF avec des cheminots, en remettant complètement à plat la façon de produire. Notre offre à bas prix ne se limite pas uniquement à Ouigo. Elle concerne aussi Intercités, IDbus. La compétitivité de nos offres est la mère de toutes les batailles.

Certains observateurs disent qu'avec Ouigo, SNCF a réinventé la 3e classe ?

C'est une réflexion de bobo ! La satisfaction des clients de Ouigo s'est établie à 93 % en 2014. Car le rapport qualité-prix est imbattable. Ce produit est d'abord destiné aux habitants de la grande couronne parisienne puisque la gare se situe à Marne-la-Vallée, pas prioritairement pour les Parisiens. L'objectif de Ouigo est d'amener au train des clients qui utilisent leur voiture pour leurs déplacements.

La loi sur la libéralisation des marchés ferroviaires nationaux de transport de passagers à partir de 2019, comme le préconisait la Commission européenne, n'est toujours pas votée. Quelle est votre position ?

Comme dirigeant de SNCF, je n'ai pas à être favorable ou défavorable à l'ouverture à la concurrence. La date appartient aux Parlements européen et français. En tant qu'opérateur, nous ne demandons pas que la date d'entrée de la concurrence ferroviaire soit repoussée. Rien n'est pire que de ne pas savoir où l'on va ! Il est difficile de manager une entreprise sans savoir à quelle date nous ne serons plus en situation de monopole. La concurrence, nous savons ce que c'est. Elle est forte dans le fret, avec sa vingtaine d'opérateurs. Elle est également très intense dans le transport de voyageurs avec les autres modes de transport, les low cost aériennes, le retour de l'automobile, demain les bus... SNCF n'a pas peur de la concurrence. Elle s'y prépare, et l'affrontera.

Plusieurs opérateurs, ainsi que certains rapports d'experts, ont demandé une expérimentation de la concurrence sur les lignes intérieures en France. Qu'en pensez-vous ?

C'est une solution. En 1997, une loi avait permis des expérimentations dans six régions. Ce type d'approche me paraît une bonne méthode pour un sujet aussi complexe.

Deux modalités sont possibles pour l'ouverture à la concurrence : l'accès libre, un système où vient qui veut sur un marché - et que le meilleur gagne ! -, et la délégation de service public après mise en concurrence par l'autorité organisatrice. Regardons en France ce qui relèverait de la délégation de service public et ce qui pourrait relever de l'accès libre. Expérimentons, je pense que c'est le plus sage.

Quel avenir pour les trains Intercités avec la libéralisation du marché des autocars ?

Nous croyons à l'avenir des trains rapides nationaux. Il y a une place pour des trains Intercités sur les grandes lignes entre villes importantes et villes moyennes. La question, c'est le financement. Aujourd'hui, celui-ci n'est pas acceptable puisque le contrat de service public est financé... par l'opérateur lui-même à 93 %, via une taxe sur le TGV et SNCF. La Commission Duron va faire des propositions en mai. Elles devront tenir compte de l'arrivée du bus qui va prendre une partie de la clientèle des Intercités. C'est un sujet vital, car il faut des trains Intercités, mais aussi un sujet inquiétant car nous risquons d'avoir un service public plus déficitaire - le train -, et une activité privée bénéficiaire, le bus. Autrement dit, il ne faudrait pas en arriver à étatiser les pertes et privatiser les profits.

SNCF est déjà présente dans les bus avec IDBus. Quel est le plan de développement au vu de la libéralisation du secteur ?

On sera présent ! Mais nous ne pouvons révéler notre plan à la concurrence !

Comment évolueront selon vous les marchés de la mobilité en Europe ?

Les marchés de la mobilité vont se concentrer autour de quelques très grands groupes en Europe, comme dans le transport aérien, où le marché est dominé par IAG, Lufthansa et Air France-KLM. SNCF sera l'un des tout premiers groupes. Dans le ferroviaire, il y a la Deutsche Bahn et SNCF. Est-ce qu'il y aura un troisième groupe, je ne sais pas. Peut-être un italien ou un britannique ? C'est un atout fort pour notre pays.

Cela passera par des opérations capitalistiques ?

Pas toujours ! Mais sûrement par notre croissance impressionnante à l'international, + 6% du chiffre d'affaires par an. Et également par des alliances et des
partenariats.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 49
à écrit le 04/09/2015 à 12:04
Signaler
le soldat pépy nous assure qu'il est fin prêt pour défendre la ligne Maginot . il a son casque , ses brodequins neufs et bandes molletières , son fusil modèle 14 réhabilité façon 36 , et un immense espoir ; il faut l'encourager .

à écrit le 20/04/2015 à 14:43
Signaler
Précisions Groupe SNCF chiffres 2014 : - Affiche une croissance de + 1,5%, un CA de 27,2 Mrds€, marge MOP 2,3 Mrds€. Une grève nationale de juin a mangé de près de 220 M€ du chiffre d’affaires. Hors grève la croissance serait de +2,3%. …...... ...

à écrit le 20/04/2015 à 11:35
Signaler
Bien sur pas peur de la concurrence,les pertes abyssales sont couvertes par nos impots...

à écrit le 20/04/2015 à 2:25
Signaler
Ras le bol de la sncf : trains trop chers !!! et pas assez souvent , ne vont pas partout...les tgv n'en parlons pas, c'est que pour les riches ??

à écrit le 19/04/2015 à 18:57
Signaler
Rien sur Ces Spéciaux privilégiés, qui ne cotiseront que 41 ans (9 ans après la mini-réformette de de 2007) Leur retraite c'est leur tout dernier traitement (artificiellement dopé 6mois avant, par une promotion Fictive Syndicale : les vrais Patrons,...

à écrit le 19/04/2015 à 17:45
Signaler
Masse salariale trop importante pour une rentabilité optimum !

à écrit le 19/04/2015 à 11:59
Signaler
Ben voyons ...! pourquoi craindre la concurrence ...quand il n'y en a pas vraiment....!

à écrit le 19/04/2015 à 8:57
Signaler
bizarre ma réaction a l'article a disparu !!!

à écrit le 18/04/2015 à 23:49
Signaler
Imaginez vous rendre dans un hôpital et vous entendre dire "Désolé monsieur nous ne pouvons pas vous opérer car nous n avons plus de bistouri" C est l enfer que je vis régulièrement avec la SNCF qui n arrive même plus à trouver de locomotives pou...

à écrit le 18/04/2015 à 15:43
Signaler
le tgv serait encore plus rentabilisé si la concurrence était honnéte. mais il y a 150 aéroports en france alors qu'une trentaine suffirait, donc subventionnés massivement par le CCI. Il faut privilégier le trafic TGV qui va entre centre villes et es...

à écrit le 18/04/2015 à 15:37
Signaler
pour être compétitif, encore faudrait il que les affectifs soient optimisés, efficaces et payés au juste prix? Je ne parlerai pas des horaires et des pauses...de quoi écrire un livre.. mais pour éviter les gréves et les mini réformettes, c'est passag...

à écrit le 18/04/2015 à 8:56
Signaler
Les usagers l'attendent avec impatience, les grévistes, forts de leur nuisance s'y opposeront avec toute la force de la CGT/SUD; ça va attendre le long des quais

à écrit le 18/04/2015 à 8:43
Signaler
La SNCF a bien des efforts et du travail à faire pour réduire ses coûts pour avoir des prix compétitifs, améliorer la qualité du service, la permanence du service et le respect du client. Statut cheminot suranné, régimes de retraite super-privilégié...

le 19/04/2015 à 19:09
Signaler
Les salariés de chez Peugeot ont des ristournes qui leur permettent de rouler avec des voitures neuves, on supprime! Mon beau frère est restaurateur et il peut nourrir sa famille à moindre frais, on supprime! Les monos de l'ESF ont des forfaits gratu...

à écrit le 18/04/2015 à 0:26
Signaler
avec son armé de communicant il a trouvé un beau titre? la réalité c'est qu'en 10 ans SNCF n'a jamais trouvé de solution face a la futur concurrence!! Idtgv un laboratoire qui en 2016 va fermer sa filiale et faire rentré le nom dans la maison mère....

à écrit le 17/04/2015 à 18:30
Signaler
850 filiales le plus transporteur routier de fFrance Veux le nombre de jetons qu’il peux prétendre avec ses filiales il n'a pas peur pour lui la sncf un autre problème Un président médiocre aucune perspective que du court terme . n'est pas Galloi...

à écrit le 17/04/2015 à 18:23
Signaler
G Pepy parle de Clients et non plus d'usagers , c'est déjà un début! Quand les cheminots syndicalistes auront le même langage, ça commencera à devenir écoutable . Néanmoins parler de concurrence intra-nationale avec le méli mélo d'intérêts qui e...

le 02/07/2015 à 19:49
Signaler
Je ne connais pas vraiment de cheminots, mais bon nombre de contrôleurs et chefs de bords , qui n'hésitent pas à nommer les usagers comme "des bœufs dans la bétaillère" ou "sauvages"... Si je pouvais me projeter dans le futur, et qu'il y'ai une vér...

à écrit le 17/04/2015 à 18:21
Signaler
G Pepy de Clients et non plus d'usagers , c'est déjà un début! Quand les cheminots syndicalistes auront le même langage, ça commencera à devenir écoutable . Néanmoins parler de concurrence intra-nationale avec le méli mélo d'intérêts qui existe en...

à écrit le 17/04/2015 à 18:07
Signaler
Elle n'a peur que d'une chose la SNCF : les boulons qui partent en vacances.

à écrit le 17/04/2015 à 17:32
Signaler
"La SNCF n'a pas peur de la concurrence" ---- Donc elle est suicidaire ? n'importe quoi...

à écrit le 17/04/2015 à 16:18
Signaler
La concurrence existe depuis 9 ans dans le FRET Marchandise, aujourd'hui 80% des trains sont SNCF, à souligner que c'est un choix d'entreprises privées, et certains concurrents sont au bord du dépôt de bilan (EuroCargoRail) idem pour la concurrence à...

le 18/04/2015 à 8:37
Signaler
Correction : "et il y a les autres, ceux qui prennent le RER tous les jours, ceux qui soulignent les pires défauts de la sncf : retards, suppressions, communication mensongère, dangerosité des transports (agressions, comportements inappropriés), sale...

le 18/04/2015 à 9:16
Signaler
Les rapports de la cours des comptes sur la SNCF vous ont échappé monsieur le chef escale, l'argent du contribuable est très mal utilisé, très mal géré et très dépensé, donc votre excuse de la SNCF qui absorbe l'argent publique sous prétexte de proté...

à écrit le 17/04/2015 à 16:13
Signaler
si quelqu'un peut nous communiquer les résultats financiers de la SNCF depuis 1946 qu'il se léve ou se taise à jamais.il est vrai qu'un service publique n'a pas à faire de bénéfices,notion très fine qui nous a conduit où, dans le ballast; dieu soit...

à écrit le 17/04/2015 à 15:40
Signaler
Près de 40 milliards de dettes, des infrastructures payées par l'état, tout cela ne tient que par les contribuables. Une honte nationale de plus.

à écrit le 17/04/2015 à 15:40
Signaler
Encore un pas vers la déréglementation et le démentelement des services publics. Je pense que la priorité pour le groupe serait d'abord la sécurité physique des rames sur les rails (Bretigny sur Orge, ce n'est pas si lointain...) et des tarifs abord...

à écrit le 17/04/2015 à 15:26
Signaler
il a tort monsieur Pepy,une vraie concurrence risque de poser de graves probléme à une entreprise surdimensionnée en personnel,incapable de véritablement investir depuis 20 ans,bien trop loin de la qualité qui s'impose,,quant au prix du billet il y a...

à écrit le 17/04/2015 à 14:50
Signaler
France Télécom, La Poste, EDF-GDF... A chaque nouvelle mise en concurrence on disait que ces groupes ne survivraient jamais. Il n'y a pas de raison que la SNCF ne puisse pas s'adapter et réussir.

le 17/04/2015 à 16:02
Signaler
@Tom Mais alors il faut qu'elle s'adapte vite et dégraisse le Mammouth. La SNCF est déficitaire depuis trop longtemps. A l'opposé, les excellentes filiales export sont redoutables, Keolis (constructeur), Geodis (transporteur) et Systra (leader mon...

le 17/04/2015 à 16:22
Signaler
La SNCF est bénéficiaire pauvre âne ! Les résultats annuels sont rendus publics chaque année.

le 17/04/2015 à 16:55
Signaler
A Marco . De mémoire Keolis et plus exploitant que constructeur disons concepteur .Et vaut prés de 5 mds. Si la SNCF la met sur le marché , un conseil achetez .

le 17/04/2015 à 19:07
Signaler
@Alex "La SNCF est bénéficiaire pauvre âne !" Rappelez moi, svp, la dette que doit combler la SNCF? Ne confondez pas chiffre d'affaire et bénéfices réels ...... Alors que le chiffre d'affaires de la SNCF a progressé en 2014 de 2,3% (hors effet g...

le 17/04/2015 à 19:29
Signaler
@Le paysan oui Keolis (exploitant, maintenance), Geodis (transporteur) et Systra (leader mondial de l’ingénierie, BE, génie, conseil, management)

à écrit le 17/04/2015 à 14:25
Signaler
Je suis mort de rire quand je lis les commentaires d'internautes qui ne connaissent pas le groupe SNCF. Systra (leader mondial dans l'ingénierie), Keolis (qui s'implante à Boston, au RU), Geodis Calberson (un des leader européen du transport routier)...

le 17/04/2015 à 16:14
Signaler
@Cheminot Donc le problème est bien la SNCF déficitaire, ses filiales travaillant presque uniquement à l'export, et ca ne fait rigoler personne. .................... Ex: Keolis (SNCF 70%, Caisse des Dépôts du Québec 30%) la croissance 2014 est de ...

à écrit le 17/04/2015 à 14:24
Signaler
Tant que le contribuable paye toutes les infrastructure c'est bon. Pour le reste, ce dinosaure en phase d'extinction vit ses dernières tristes années. Le communisme est mort depuis longtemps mais on ne le sait pas encore en France....

le 17/04/2015 à 20:31
Signaler
Ce n'est pas le contribuable qui a payé les 1eres lignes de tgv mais la SNCF ...sur ses fonds et cela faisait suite à une commande de l'Etat. D'où le déficit de la SNCF. Car il s'agit d'un déficit liée à l'infrastructure... Et l'Etat n'a rien versé.....

à écrit le 17/04/2015 à 14:20
Signaler
Le jour où ceux qui prennent le train seront appelés "Clients" et non pas "usagés", le jour où le contribuable ne financera aucun centime les trous de la SNCF, le jour où les syndicats seront légitimes et qu'ils représentent aux moins un salarié sur...

à écrit le 17/04/2015 à 12:37
Signaler
"La SNCF n’a pas peur de la concurrence !!" mdr ....décidément, en France le ridicule ne tuera jamais.

à écrit le 17/04/2015 à 11:39
Signaler
Mon grand-père était ami personnel de Dautry rencontré pendant la guerre de 14/18, pensez-vous faire aussi bien? Nous on n'est pas bien compliqués, juste voir des trains sur les rails, est-ce trop demander?

à écrit le 17/04/2015 à 11:26
Signaler
Pour être dans la concurrence, lorsqu'elle sera vraiment là, la SNCF devra inéluctablement se poser la question du temps de travail et de l'age de la retraite de ses employés qui devraient être alignés sur ceux du privé. Fini les ultra-privilèges. Je...

à écrit le 17/04/2015 à 9:16
Signaler
Trains à l heure = respect du voyageur On veut des trains pas du baratin !!!

à écrit le 17/04/2015 à 7:43
Signaler
S'il n'a pas peur des concurrents, je me demande quand est-on verra un premier ICE sur la ligne Paris Lyon??? En Autriche sur la ligne la plus rentable, Wien-Salzburg il y a aussi un concurrent dont la SNCF a une participation. En République Tchèqu...

à écrit le 17/04/2015 à 7:28
Signaler
Sans cette mesure la SNCF disparaitra comme la SNCM; comme AIR FRANCE, et comme RENAULT.

à écrit le 17/04/2015 à 7:21
Signaler
Pour réussir, il faut impérativement réduire le cout du travail en augmentant le prix de l'énergie.

le 17/04/2015 à 19:27
Signaler
Quel Defouloir !!

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.