Ryanair déroute un avion à cause de passagers ivres et agressifs

Par latribune.fr  |   |  380  mots
Selon le journal britannique The Mirror, le 25 août dernier, le vol Londres-Ibiza de la compagnie britannique a dû être dérouté vers Bordeaux en raison du comportement agressif de voyageurs ivres à l'égard du personnel navigant commercial et d'autres passagers.

Les cas de troubles à bord des avions à cause de de passagers éméchés semblent de plus en plus nombreux. Ryanair en a été une nouvelle fois victime récemment. Selon le journal britannique The Mirror, le 25 août dernier, le vol Londres-Ibiza de la compagnie britannique a dû être dérouté vers Bordeaux en raison du comportement agressif de voyageurs ivres à l'égard du personnel navigant commercial et d'autres passagers. Ils ont même adressé des coups aux forces de l'ordre français qui les avaient évacués de l'appareil. Selon, un témoin cité par le journal anglais, les passagers étaient déjà ivres en entrant dans l'avion.

La direction demande une limitation de la consommation d'alcool dans les aéroports

Ce problème a pris une telle ampleur que la direction de Ryanair a récemment demandé aux autorités aéroportuaires britanniques d'imposer une limitation de la consommation d'alcool à deux verres par client et de mettre de cesser de servir de l'alcool avant 10 heures du matin. Selon des chiffres de la BBC, il y a eu un pic dans le nombre d'arrestations de personnes en état d'ébriété dans les aéroports ou au cours des vols. Il y a eu 387 arrestations de ce genre sur un an jusqu'au mois de février 2017, contre 255 au cours de l'année précédente.

Explosion des incivilités

Depuis 2013, l'association internationale du transport aérien (IATA) ne cesse de dénoncer une explosion des incivilités à bord. Parmi elles, des insultes proférées à l'encontre des hôtesses et stewards et d'autres passagers, avec parfois des confrontations physiques, mais aussi des cas d'abus sexuels, de consommation de drogue, de cigarettes....

Coût pour les compagnies

De tels comportements ont un coût pour les compagnies quand il faut dérouter l'avion pour "déposer" le fauteur de troubles, ce qui est très compliqué sur le plan juridique. Pour des vols long-courriers, la facture peut grimper jusqu'à 200.000 dollars, principalement pour payer le carburant supplémentaire pour dérouter l'avion. S'y ajoutent le risque de manquer des correspondances et les conséquences négatives sur l'image de la compagnie.

La consommation d'alcool ou de drogues a été identifiée par l'IATA comme un facteur d'incident dans 23% des cas.