Vol MH370 : un crash volontaire ?

Par latribune.fr  |   |  322  mots
Le MH370 de Malaysia Airlines a disparu avec 239 personnes à bord le 8 mars 2014 alors qu'il effectuait la liaison entre Kuala Lumpur et Pékin.
Un expert en crash aérien affirme que l'avion de la Malaysia Airlines, disparu le 8 mars 2014, aurait été précipité dans la mer volontairement.

L'information, rapportée par la BBC lundi, est issue d'un entretien accordé au programme australien 60 Minutes. Dans une enquête consacrée à la disparition du vol de la Malaysia Airlines, Larry Vance, un expert canadien en accidents d'avion assure qu'un des pilotes a sciemment provoqué le crash du vol MH370 le 8 mars 2014.

Une conclusion tirée d'un débris retrouvé

Pour Larry Vance - qui a analysé plus de 200 accidents d'avions- un débris d'une si grande taille est le signe que l'atterrissage était contrôlé.

 « Quelqu'un pilotait cet avion jusqu'à la fin de son vol », explique-t-il. «  Quelqu'un a précipité l'avion dans l'eau. Il n'y a aucun autre scénario possible. »

En se basant sur la taille et l'érosion d'une pièce de l'avion retrouvée sur les côtes de l'île de la Réunion, le spécialiste assure que quelqu'un pilotait bien l'avion jusqu'à la fin.

Les photos du débris de l'appareil montrent un bord dentelé. "La force de l'eau est vraiment la seule chose qui pourrait faire ce bord dentelé que nous voyons. Il n'a pas été rompu. Si ça avait été le cas, ce serait une rupture nette", a-t-il affirmé.

>>> Interview de Larry Vance par l'émission australienne 60 Minutes (Channel 9)

Recherches prolongées ?

Vendredi, des proches des passagers du vol MH370 de la Malaysia Airlines ont réclamé la poursuite des recherches de l'épave du Boeing que les trois pays impliqués dans l'enquête, Malaisie, Chine et Australie, menacent de suspendre.

Dans un communiqué commun, les autorités des trois pays avaient déclaré le 22 juillet qu'elles suspendraient leurs recherches si rien n'est trouvé dans la zone de 120.000 km2 actuellement passée au peigne fin dans le sud de l'océan Indien.

Il reste moins de 10.000 km2 à inspecter. Toutefois, les recherches pourraient reprendre si de nouvelles informations devaient émerger, ont précisé les ministres du Transport des trois pays.