Tourisme culturel

Par latribune.fr  |   |  259  mots

Chaque année, ce sont près de 300 festivals qui se déroulent en Bretagne. Des plus connus ? Interceltique, festival de Cornouaille, Vieilles Charrues, etc. ? aux plus intimes ? l'Art dans les chapelles, le Festival de poche, celui du Roi Arthur, etc. ? ou les plus insolites, chacun, à sa façon, participe à la vie de la région, à sa renommée et à son développement, y compris économique. Pour autant, ces festivals, souvent portés par des associations, fruits d'initiatives privées, ne pourraient perdurer sans l'aide des collectivités locales. À commencer par la région Bretagne, qui a compris l'importance du secteur culturel dans le poids économique régional et dans l'identité bretonne. Ici, elle soutient la création d'emplois associatifs dans le milieu culturel, là elle aide les petites entreprises du secteur créatif, ailleurs elle met en place un plan d'éducation artistique, etc. Les autres collectivités locales, si elles ne l'avaient pas précédée, lui emboîtent volontiers le pas. Le Festival interceltique de Lorient, qui débute aujourd'hui (jusqu'au 9 août), a le soutien de la région, du département du Morbihan, de la ville de Lorient, de la communauté d'agglomération Cap l'Orient et même du conseil général de Loire-Atlantique. Financier, logistique, sécurité? À tous les niveaux, les collectivités locales sont un appui indispensable à la pérennité de ces manifestations. Le festival Les Arts dînent à l'huile, à Douarnenez (Finistère), a ainsi fait les frais du désengagement de la municipalité. Anne-Laure Grosmolard et Mikaël Cabon