ouest-france  : ils bloquent leur usine ? pour être licenciés  !

Par latribune.fr  |   |  173  mots

Les salariés de Rapidex bloquent leur usine de machines pour emballage, à Angers. Fin août, 31 salariés sur 56 avaient été licenciés dans le cadre d'un plan social. L'usine devait redémarrer avec une vingtaine de salariés, mais sans succès. Bien des salariés qui restent n'y croient plus. Ils veulent, eux aussi, bénéficier du plan social de crainte de subir un licenciement ultérieur, mais sans indemnité.

Trois cents emplois perdus en dix ans. Montbron paye un lourd tribut aux crises successives qui ont frappé le textile et les articles chaussants hier, la sous-traitance aujourd'hui. La dernière entreprise touchée est Jack M, sous-traitant du secteur électronique où une cinquantaine d'emplois sont menacés.

La Belgique serait-elle le dernier eldorado de l'emploi ? Le statut de frontalier est très intéressant financièrement, les formalités administratives plutôt simples et la Belgique manque de main-d'?uvre. Ils sont déjà 35.000 travailleurs à jouer chaque jour les saute-frontière dans le sens France-Belgique et 5.000 dans l'autre sens.