Cette puissance de ­simulation et de calcul mathématique, c'est ce ­qu'apporte, la suite de logiciels de l'éditeur français ActiveEon depuis cinq ans. Les calculs intensifs, menés en arrière-plan des serveurs Internet, s'appuient sur les unités de traitements disponibles (CPU et GPU) sous Windows ou linux. La jeune pousse de Sophia-Antipolis ­traduit l'émergence du cloud computing en opportunités pour les concepteurs de services en ligne : « Les simulations sont en plein essor dans les domaines de la sécurité, du développement durable, des impacts environnementaux, de l'ergonomie... À terme, il y aura convergence entre calculs intensifs et traditionnels de l'entreprise », prévoit déjà Denis Caromel, conseiller ­scientifique, fondateur d'ActiveEon et directeur de projets à l'Inria.

Comme un nombre croissant de ­services sont délivrés via le Web, une norme adoptée par tous pourrait optimiser tous ces traitements. C'est pourquoi le modèle ­économique Open Source a été retenu par ­ActiveEon avec le soutien du consortium OW2.