PSA Peugeot Citroën contre une montée de l'Etat dans son capital

A quelques heures des états généraux de l'automobile, Christian Streiff, le PDG de PSA Peugeot Citroën affirme au Figaro qu'un soutien financier public ne doit pas impliquer une entrée de l'État dans son capital.

Pour Christian Streiff, pas question de voir l'Etat entrer au capital de PSA Peugeot Citroën, le groupe qu'il dirige. Le patron du constructeur automobile estime qu'une aide publique ne doit pas y être subordonnée, selon une interview publiée sur le Figaro. La famille Peugeot détenait au 30 juin 30,27% des parts de PSA et contrôlait 44,87% des droits de vote. Cette déclaration fait écho à la proposition de Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à l'industrie. Celui-ci a envisagé une montée au capital de l'Etat comme monnaie d'échange pour les constructeurs bénéficiant de son aide.

 

Alors que s'ouvrent dans quelques heures les états généraux de l'automobile, qui va réunir l'ensemble des acteurs du secteur, le PDG de PSA Peugeot Citroën affirme que "l'Etat n'a pas à se substituer au management de l'entreprise, ni à ses actionnaires" et que "c'est à eux qu'il appartient de trouver les meilleurs équilibres entre besoins de financement, rémunération du capital et attente du marché".

L'Etat n'est pas actionnaire du numéro un français de l'automobile, contrairement à son rival Renault. Et Christian Streiff entend bien conserver la "liberté d'action" de son groupe. Il a estimé que PSA Peugeot Citroën a "la meilleure situation financière" parmi les constructeurs européens, avec "14 milliards d'euros de fonds propres". Cependant, il a admis que le groupe perdait de la trésorerie "car les stocks se sont accumulés".

Le constructeur prévoit néanmoins de continuer à faire tourner ses usines françaises à sous-régime sans les fermer, après plusieurs arrêts de production pour réduire les stocks en fin d'année 2008. Il attend une année 2009 "terriblement difficile" et n'exclut pas d'éventuelles alliances avec d'autres constructeurs à l'heure où l'on parle d'union entre l'italien Fiat et l'américain Chrysler.

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Commentaires 13
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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On ne peut vouloir le beurre et l'argent du beurre. L'Etat doit avoir une contrepartie à son aide, sans pour autant influer sur le management, mais le contribuable doit s'y retrouver à un moment ou à autre car il n'a pas vocation à subventionner un s...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Que Mr Streiff et ses actionnaires se débrouillent tout seul. Je ne vois pas pourquoi nous aiderions ce mondsieur avec notre argent sans aucune contre-partie.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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la position de P.S.A.est honorable.Mr Streiff a bien raison de ne pas vouloir que l/état rentre dans P.S.A.,l/état ne sais pas gèrer correctement ses domaines,nous avons vu durant de nombreuses années les résultats calamineux de la régie Renault.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Christian Streiff cancane encore mais plus pour très longtemps. Il ne dispose pas de toutes les infos de la crise.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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si PSA a les moyens de son indépendance, pourquoi s'en priver ? Je comprends et j'approuve les propos de Streiff. Mais il devrait faire malgré tout attention à sa communication. Parce qu'en cas d'aggravation de la crise, il serait dans une position...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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les usines fonctionneront en sous regime cela veut dire ne pas embeaucher ne pas remplacer les departs en retraite comme l'etat en a montre l'exemple. cela veut dire privilegier les voitures fabriquees dans les pays à bas salaires.et à terme malgre ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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L'état démontre en permanence qu'il ne peut être qu'un piètre actionnaire, piégé d'une part entre l'intérêt général du pays, les lobbies et les intérêts des politiques et d'autre part la nécessité pour une entreprise de mener une stratégie adaptée à ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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J.-J. a parfaitement raison Monsieur Sarkozy est incapable de gérer correctement l

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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J.J. a parfaitement raison. Monsieur Sarkozy est incapable de gérer la SNCF, les lycées, l'Assistance Publique et bien d'autres qu'il laisse donc les entreprises privées gérer leurs affaires et régler leurs problèmes. Il pourrait également éviter de ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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les automobiliste ont été tellement traqués ces derniers temps que la voiture ne fait plus réver. Les constructeurs ont besoin de commandes et non pas d'aides et ce n'est pas en faisant du dirigisme très proche du chantage qu'on réglera le problème.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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L'Etat chez Peugeot? Nouveau débouché pour les Hauts Fonctionnaires?

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Pas de pret de l'Etat sans contre-partie : que PSA trouve son financement sur les marchés...Ce n'est pas au contribuable de le financer : c'est le prix de l'indépendance !!! Par contre-partie j"entends : paiement des intérêts et remboursement du pret...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Je suis pour une prise de participation de l'Etat d'environ 10%, mais pas plus... Pourquoi ne pas faire une recherche commune sur les propulsions du futur avec Renault et PSA? Développer des plateformes communes, ce qui pourrait réduire les couts de...

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