EXCLUSIF Un espoir de plus pour la reprise d'Heuliez

L'équipementier automobile, qui s'est déclaré en mai en cessation de paiement et emploie 600 personnes dans les Deux-Sèvres, est en redressement judiciaire. Trois offres de reprises ont été déposées.

La Tribune révèle ce mardi qu'un investisseur, Charles Mircher, déclare avoir officiellement remis lundi un plan de sauvetage de l'équipementier automobile Heuliez, qui a été replacé en mai en redressement judiciaire.

L'investisseur, qui intervient à travers sa holding d'investissement Xul, assure être "devenu le premier actionnaire" d'Heuliez, en reprenant les parts du groupe Bernard Krief Consulting (BKC).

"J'entends présenter un plan de continuation. La société a un savoir-faire et un personnel de qualité", a expliqué l'investisseur à la Tribune, qui dit vouloir préserver les emplois.

Heuliez avait déjà été placé en redressement judiciaire il y a près d'un an, avant d'en sortir en raison d'un projet de reprise par le groupe BKC, désigné par le tribunal de commerce. Mais il n'a jamais apporté les 15 millions d'euros promis.

L'équipementier automobile, qui s'est déclaré en mai en cessation de paiement et emploie 600 personnes dans les Deux-Sèvres, a de nouveau été placé en redressement judiciaire.
 

Deux autres offres de reprise

Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a annoncé que deux autres offres ont été déposées au tribunal de commerce de Niort. Une offre de rachat conjointe de la société française BGI (Baelen de Gaillard Industries) et de la société allemande ConEnergy a été proposée. BGI reprendrait l'activité d'emboutissage et ConEnergy la partie véhicules électriques. Une autre a été déposée par par le fonds d'origine malaisienne Delamore and Owl (D&O), qui reprendrait l'ensemble de l'activité industrielle actuelle du groupe Heuliez. Selon les syndicats, D&O a fait une offre de reprise de 25 millions d'euros, que les dirigeants voulaient favoriser dans la mesure où il s'engage à reprendre la totalité des 600 salariés.

Christian Estrosi juge "extrêmement positif" le nombre de marques d'intérêt reçues et souligne que "l'Etat se tient prêt à accompagner les projets de reprise qui seraient sérieux sur le plan industriel et social". Le tribunal de commerce de Niort (Deux-Sèvres) a fixé au 21 novembre la fin théorique de la période d'observation qui suit le dépôt de bilan mais a précisé qu'il serait statué dans deux mois, le 28 juillet, sur sa prolongation éventuelle.

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