La Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées d'extinction (Cites) est apparue encore impuissante à réguler le commerce international des espèces marines menacées. Comme la pêche du thon rouge, celle du requin-taupe (Lamna nasus) ne sera pas interdite.
Après la bataille sur la pêche du thon rouge qui opposait d'un côté les États-Unis et l'Union Européenne, partisans de l'interdiction, et de l'autre le Japon, la dernière conférence de la Cites à Doha (Qatar) n'a pas réussi à interdire la commercialisation du requin-taupe.
Les intérêts économiques l'ont emporté sur la conservation des espèces menacées. Le vainqueur de cette décision ce jeudi est encore l'archipel nippon. Il a réussi à inverser la décision de l'inscription du requin-taupe dans l'Annexe II de la Cites. Sans cette inscription, les exportations de ce poisson ne pourront pas être contrôlées par la Cites.
Trois autres espèces de requins recherchées pour le commerce lucratif de leurs ailerons n'ont pas pu être inscrites sur cette liste des animaux protégés dans l'annexe II, ainsi que les coraux rouges précieux des grands fonds et surtout le thon rouge d'Atlantique Est et de Méditerranée (Thynnus thunnus).
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