Les sociétés des cleantech retrouvent le chemin de la Bourse

Elle voulait lever 100 millions de dollars, mais devra se contenter de 85 millions, ce qui n'est pas si mal : la start-up californienne Amyris, qui fabrique des biocarburants de 3ème génération -- à partir de micro-organismes qui transforment le sucre en éthanol-- s'est cotée le 28 septembre à Wall Street, sur le Nasdaq, mais avec un prix d'émission moins élevé que celui espéré.

Elle voulait lever 100 millions de dollars, mais devra se contenter de 85 millions, ce qui n'est pas si mal : la start-up californienne Amyris, qui fabrique des biocarburants de 3ème génération -- à partir de micro-organismes qui transforment le sucre en éthanol-- s'est cotée le 28 septembre à Wall Street, sur le Nasdaq, mais avec un prix d'émission moins élevé que celui espéré.

Un bon point cependant : elle a réussi alors que plusieurs autres sociétés des cleantech ont renoncé à leurs projets boursiers ces derniers mois. Le pétrolier français Total, qui a investi près de 200 millions de dollars dans cette société dont il détient plus de 20% du capital, s'est déclaré "très satisfait" du résultat.

Cette opération illustre un vrai redémarrage des introductions en Bourse des entreprises du secteur, du moins aux Etats-Unis, après des mois de gel et des annulations en série.

Cette semaine devrait voir deux autres importantes entrées en Bourse dans le secteur des cleantech : le fabricant chinois d'éoliennes MingYang veut lever 375 millions de dollars, en proposant 25 millions de titres à 14-16 dollars pièce, ce qui le valoriserait autour de 1,9 milliard. Merrill Lynch et Credit Suisse sont les principales banques introductrices.

Et le grand fabricant allemand de compteurs Elster a lui l'intention de lever 152 millions de dollars, en cédant 16,2 millions de titres dans une fourchette de 16-18 dollars, soit une valeur boursière de 1,7 milliard de dollars. Deutsche Bank Securities, Goldman, Sachs, et J.P. Morgan sont les banques introductrices.

L'Asie semble suivre le mouvement. Le fabricant d'éoliennes Xinjiang Goldwind, n°2 chinois et n° 5 mondial, qui est déjà coté sur la Bourse chinoise de Shenzhen, vient de relancer son projet de se coter à Hong Kong, gelé en juin à cause de la baisse des marchés. Il espère lever à cette occasion jusqu'à 915 millions de dollars d'argent frais. L'opération est fixée au 8 octobre.

En Europe, en revanche, les cleantech n'ont pas encore retrouvé le chemin de la Bourse.

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