Piloté par l'Ademe, cet AMI s'intéresse aux biocarburants qui épargnent les cultures vivrières et peuvent être produits à partir de la biomasse lignocellulosique (bois, paille...), des algues ou de manière plus générale du « vivant ». Seuls les biocarburants entraînant une réduction importante d'émissions de gaz à effet de serre par rapport aux carburants fossiles ou mieux adaptés à certaines utilisations (transport aérien, par exemple) seront pris en compte.
Le but est de rendre la production de ces biocarburants liquides ou gazeux opérationnelle et compétitive sur le plan commercial à l'horizon 2020.
Trois objectifs sont visés :
- Améliorer les bilans énergétiques, environnementaux et sociétaux des biocarburants ;
- Démontrer la faisabilité de nouveaux procédés de production ;
- Améliorer l'adéquation entre les biocarburants et les moteurs.
Cet AMI s'adresse aux constructeurs automobiles, fournisseurs d'énergie, développeurs de projets biomasse ou encore aux laboratoires de recherche. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 22 juillet 2011.
Comme d'habitude, l'Ademe ne dévoile pas l'enveloppe globale prévue pour se laisser une marge de manœuvre en fonction de l'intérêt des dossiers.
Un enjeu clé pour 2020
L'enjeu est de taille : alors que les transports représentent aujourd'hui le quart des émissions de gaz à effet de serre, l'Union européenne a fixé un objectif de 10 % d'énergies renouvelables dans la consommation d'énergie des transports en 2020.
La France a pour l'instant essentiellement des biocarburants de première génération qui se répartissent en deux filières : le biodiesel pour les moteurs diesel (à base d'huile de colza, de tournesol, de soja...) et le bioéthanol pour les moteurs à essence (à base de betterave ou de canne à sucre).
L'utilisation actuelle des biocarburants en France représente environ 2 900 000 tonnes équivalent pétrole par an, selon l'Ademe. A l'horizon 2020, le pays envisage une production indicative de 200 milliers de tonnes équivalent pétrole de biocarburants lignocellulosiques.
Globalement dans le cadre des "Investissements d'avenir", plus de 6 milliards d'euros doivent être consacrés aux filières vertes, dont 1,35 milliard d'euros pour le développement de démonstrateurs et de plateformes technologiques dans les énergies renouvelables et la chimie verte.
L'Etat va financer des projets de biocarburants de nouvelles générations
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