Les Français sont les Européens les moins favorables à la voiture électrique

Pour une large majorité d'Européens, l'électrique est une solution d'avenir. Mais ils ne sont pas prêts à payer plus cher que pour un modèle thermique et continuent d'être freinés par les prix et la faible autonomie. Sur tous ces aspects, les Français se montrent plus pessimistes que la moyenne de leurs voisins.
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41 % des Européens envisagent l'acquisition d'une voiture électrique, et 71 % se disent intéressés par cette technologie. C'est ce qui ressort de l'Observatoire Cetelem de l'Automobile, réalisé auprès de plus de 6.000 personnes dans dix pays européens.
Si 64 % d'entre elles pensent qu'elles feront des économies à l'usage, elles ne sont pas prêtes à faire des efforts financiers au moment de l'achat. Un tiers seulement accepterait un surcoût de 10 % par rapport à un véhicule thermique équivalent.
Mais c'est surtout la faible autonomie des batteries, le manque d'infrastructures de recharge et l'aide insuffisante apportée à la filière par les pouvoirs publics qui inquiètent le plus. Bien que 82 % des Européens parcourent moins de 100 kilomètres par jour, 55 % d'entre eux n'envisagent pas d'acquérir un véhicule dont l'autonomie serait inférieure à 250 kilomètres.

Mais l'enseignement le plus frappant de cet Observatoire, c'est que ce sont les Français les plus réticents vis-à-vis de la voiture électrique. Au pays de Renault, qui, nettement plus optimiste que tous les experts et même les concurrents, table sur 10 % de véhicules à propulsion électrique en 2020, une petite moitié (54 %) seulement de la population se dit intéressée par cette technologie. Et ils sont moins nombreux que la moyenne européenne à y voir « la meilleure solution d'avenir pour protéger l'environnement » et plus nombreux à penser qu'une remise en cause du nucléaire pourrait en hypothéquer l'avenir.
Enfin, dans leur grande majorité, les Européens (dont les Français) sont près des deux tiers à se montrer réticents à la location de la batterie. C'est pourtant la solution envisagée par Renault pour rendre plus accessible le prix de ses modèles électriques. Le constructeur table sur 240.000 véhicules vendus en 2012, 30.000 Kangoo, 30.000 Fluence, 30.000 Twizy et 150.000 Zoé. Officiellement, ces objectifs ne sont pas revus à la baisse, en dépit de signes négatifs récents tels que le report de l'ouverture d'une usine de batteries au Portugal. Renault compte notamment sur le maintien en France du bonus de 5.000 euros pour l'achat d'une voiture électrique.
 

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Commentaire 1
à écrit le 05/01/2012 à 19:44
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le français moyens entre 18 et 50 ans est un gros beauf pour la plus part ,seul compte la performances pour ces petits coqs évidemment et les nanas aussi s'y mettent c'est pas une gloire du féminisme

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