Un mécanisme qui traduit l'engagement des pays à réduire leurs émissions de CO2 entre 1990 et 2012 : les États sont dotés d'une enveloppe de quotas, répartis annuellement dans le cadre de l'Union européenne, qui correspond au plafond d'émissions à ne pas dépasser. En l'absence d'une suite au protocole de Kyoto, nul ne sait ce que deviendra ce mécanisme, dont la légitimité est mise à mal par l'énorme réserve de la Russie. Parmi les vendeurs, on retrouve aussi le Royaume-Uni, ou la Belgique ; le Japon est le principal acheteur d'AAU. Totalement opaques, les échanges d'AAU se déroulent entre gouvernements, et leurs niveaux sont rarement révélés.