Spectacles de rue et projections de films, chansons engagées et débats sur l'image politique, les 28e Rencontres de la photographie d'Arles, qui débutent samedi soir, veulent toucher un public élargi. « Le devoir de mémoire » servira de fil conducteur à quatre expositions qui, jusqu'au 17 août, retracent les drames et génocides du siècle, de 1914 aux massacres en Algérie. Le deuxième chapitre, « les formes de l'engagement », occupe 12 expositions, dont celles consacrées au jeune Français Mathieu Pernot et à l'Américain Eugene Richards, photographes engagés auprès des tziganes ou des exclus new-yorkais.