La 14e section du parquet de Paris, en charge des affaires de terrorisme, s'est saisie hier d'une enquête de flagrance au sujet des 26 attentats perpétrés en Corse dans la nuit de lundi à mardi contre des institutions de l'Etat. Ces attentats, qui n'ont provoqué que des dégâts « légers » sur des édifices publics et des agences bancaires dans sept villes de l'île, selon la police, ont été revendiqués mardi par Resistenza, l'une des quatre organisations nationalistes clandestines. Seules 26 des 37 charges prévues ont explosé, les démineurs ayant réussi à désarmorcer à temps près d'un tiers d'entre elles. La vague de violence qui déferle depuis un mois et demi connaît ces derniers jours une recrudescence à la veille d'une visite du ministre de l'Intérieur, Jean-Louis Debré, et alors que le Premier ministre, Alain Juppé, s'apprête à recevoir à Paris les élus corses.

latribune.fr

26 Sept 2008, 0:10

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