BMW Z3, roadster d'exception

Superbe. Le mot n'est pas trop fort pour qualifier le roadster BMW Z3 puisque même Pierce Brosnan, alias James Bond, y succombe en découvrant son nouveau partenaire mécanique dans Goldeneye. Il est vrai que le dernier-né du constructeur bavarois (fabriqué aux Etats-Unis) ne manque pas d'atouts. A commencer par une ligne prolongée par un capot busqué à souhait. A commencer, aussi, par un positionnement prix de nature à entamer l'optimisme de la concurrence, dominée pour l'instant, dans l'Hexagone, par la Fiat Barchetta. Avec 530 immatriculations en 1995 (mai à novembre), la Barchetta distance nettement dans cette niche du segment H la Mazda MX-5 (130 unités vendues en année pleine) et le Spider Alfa Roméo (85 unités de mai à octobre 1995) lancé en même temps qu'elle. Il n'en sera, sans doute, plus de même cette année après l'arrivée en février du MGF (distribué par Rover France), en mars du Z3 et dans le courant du second semestre du Mercedes SLK. Le Z3 sera disponible d'emblée en deux motorisations : 1,8 litre 115 chevaux boîte mécanique et 1,9 litre 16 soupapes 140 chevaux boîte mécanique et automatique. Contrairement à son devancier - le Z1 a été commercialisé à plus de 8.000 unités entre 1988 et 1991 -, le Z3 n'a pas de velléités sportives affichées. Plaisir de conduire avant tout. Les inconditionnels se consoleront par une tenue de route très saine contrastant avec celle de la Compact à qui il emprunte pourtant le train arrière et les suspensions. Côté intérieur, la bonne surprise vient surtout des matériaux utilisés (tissu, cuir) dont la qualité devrait bien résister aux effets du temps sur une voiture ouverte. Un bon point, aussi, pour le maniement de la capote manuelle qui ne devrait guère poser de problèmes, même aux plus maladroits, et dont l'épaisseur absorbe parfaitement les vibrations. Le détail a son importance dans la mesure où, contrairement à une idée largement répandue, la conduite d'un roadster se fait le plus souvent capoté. Déception, en revanche, côté rangement. Ils sont rares et poseront donc quelques problèmes une fois décapoté. Dommage. Pour 154.900 francs, la version 1,8 litre offre de série l'airbag conducteur, l'ABS, la condamnation centralisée des portes et les jantes en alliage. Bref, un rapport qualité/prix plutôt satisfaisant compte tenu du prestige de la marque. Reste à espérer que l'assureur l'entende de la même oreille et n'en profite pas pour majorer fortement le montant des primes en raison justement du caractère trop séduisant du Z3. Bogdan KOWAL
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