Petit coup d'éclat pour l'or

Les Sicav aurifères ont repris des couleurs au premier semestre, constituant même le comparti- ment qui affiche la plus belle performance sur la période. Cependant, pour engranger le plus gros de la plus-value, il fallait acheter et vendre au bon moment et choisir l'un des produits les plus exposés à l'or - ce qui est plus le cas des FCP que des Sicav. Ces dernières réservent généra- lement une partie de leurs actifs aux obligations pour atténuer la forte volatilité de l'or. D'ailleurs, les événements du premier semestre leur donne raison. La flambée des cours de l'or s'est déroulée sur une courte période. A Londres, il a suffi d'un mois pour que l'once bondisse de 387 dollars à plus de 410 dollars. Cette fièvre est vite retombée. Aujourd'hui le métal fin se négocie à ses plus-bas de l'année, tout près de la barre des 380 dollars. Autant dire que cette forte volatilité, sans explications véritablement solides si ce n'est la spéculation, est un vrai casse-tête pour les gestionnaires. En 1994, une reprise qui promettait d'être durable avait déjà fait long feu. En majorité pessimistes avant Noël, les gestionnaires ont d'ailleurs été nombreux à être pris de court par la flambée de début d'année. Certains ont rectifié le tir rapidement, mais toujours avec prudence. De plus, il ne suffisait pas de bien négocier la phase haus- sière, il fallait aussi gérer la phase baissière. Résultat, en fin de parcours, trois des cinq Sicav aurifères se tiennent dans un mouchoir de poche. Les Sicav les moins bien loties au premier semestre sont, bien entendu, celles diversifiant leurs actifs, telle Energia, qui consacre la moitié de son portefeuille à des valeurs de l'énergie ou des métaux non ferreux.
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