Asie-Pacifique : avantage aux Dragons

Depuis le début de l'année, l'ambiance est plutôt morose du côté des Sicav de la zone Asie investissant uniquement sur le Japon. L'indice Nikkei 225 est certes en progression quasi régulière depuis la mi-mars (+ 13,4 %), mais de façon beaucoup trop heurtée pour permettre aux gérants de mettre en place des stratégies adéquates. Fort logiquement, ce sont donc les Sicav indicielles qui tirent le mieux leur épingle du jeu. Tokyo Index Plus Sicav (CCF-SAM), gérée de façon quantitative active, domine Japindex (Paribas), gérée de façon indicielle pure sur l'indice Nikkei 225. La performance de la Sicav du CCF est d'autant plus méritante qu'elle est libellée en francs, contrairement à Japindex. Or le yen a baissé de plus de 1 % depuis le début de l'année face au franc, pénalisant ainsi les Sicav libellées en francs. Mais la faiblesse du yen n'explique pas tout. Plusieurs Sicav ont aussi tout simplement raté le rebond du marché nippon entamé à partir de la mi-mars. Exemple, Partner Japon (La Mondiale), qui n'a jamais été un foudre de guerre dans sa spécialité mais dont l'écart avec l'indice devient préoccupant depuis... de nombreux mois. Déception également pour Indosuez Unijapon, adepte d'une très grande indépendance vis-à-vis de son indice de référence, le Nikkeï. En revanche, les Sicav investissant sur l'ensemble des marchés du Sud-Est asiatique tirent beaucoup mieux leur épingle du jeu. Exemple, Asie 2000 (Financière Rothschild), qui confirme sa capacité à évoluer sur des marchés très nerveux. Même constat pour Sogepacific (Société Générale). Pour sa part, France Pacifique a bénéficié de son exposition obligatoire à 50 % minimum sur le marché français. De leur côté, les Sicav du compartiment ciblant un pays dont le marché boursier est encore peu développé ont connu des fortunes diverses durant le premier semestre. Atlas Inde (Financière Atlas) profite de la vague haussière du marché indien débutée en décembre dernier. Belle progression aussi de Placements Chine (banque NSM), tandis que Korea Dynamic Fund (IFDC), spécialisée sur le marché coréen, termine le semestre dans le rouge. La présence aux deux extrêmes du palmarès de deux Sicav émergentes rappelle qu'il s'agit de placements très risqués. l
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