Asie : un goût amer

En franchissant à la hausse le seuil des 20.000 points le 27 décembre dernier, l'indice Nikkei termine l'année 1995 en fanfare, mais non sans laisser un goût amer aux gérants de Sicav japonaises. Cette fin euphorique reflète, en effet, assez mal les difficultés dans lesquelles se sont débattues les Sicav spécialisées durant une bonne partie de l'année. Qu'on en juge. Parti de 19.700 points en début d'année, l'indice Nikkei n'a cessé de baisser ensuite jusqu'en juillet, passant même sous le seuil fatidique des 15.000 points, avant d'entamer un second semestre euphorique qui lui permettra de repasser la barre des 20.000 points, soit une hausse de plus de... 30 % en yens. Aucune Sicav n'a, hélas, profité de cette reprise spectaculaire en raison notamment de la dépréciation du yen face au franc (- 11 %). Le résul- tat, bien que négatif, de Japacic (Européenne de CIC) n'en revêt, dès lors, que plus d'intérêt. Cette Sicav est en effet l'une des rares a avoir cru à la reprise qui se dessinait à partir du mois d'août. Sur le front de la gestion quantitative active, on retiendra surtout Tokyo Index Plus Sicav (CCF) à l'origine d'un bon parcours durant le second semestre ; parcours, hélas, dilué par l'effet de change. Un bon point, enfin, pour la Sicav quantitative Invesco Actions Asie Emergent, à l'origine du seul résultat positif de ce compartiment. Cette Sicav, gérée depuis Londres, profite pleinement de l'expérience d'Invesco dans cette partie du globe.
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